Hormis la hausse du Smic et un éventuel blocage des prix, aucune mesure-phare du Nouveau front populaire ne semble applicable par simple décret. De fait, un gouvernement ne peut ni remanier les impôts, ni augmenter les dépenses de l’État sans le feu vert du Parlement.
L’absence de raz-de-marée électoral ne saurait entraver la lame de fond du progrès. C’est du moins l’avis de Jean-Luc Mélenchon, qui a proclamé la légitimité de la gauche à prendre les commandes de l’État dimanche 7 juillet : « Le président a le devoir d'appeler le Nouveau front populaire à gouverner. [La coalition] appliquera son programme, rien que son programme, mais tout son programme. En effet, celui-ci forme un tout dont on ne peut dissocier les différentes parties », a martelé le leader de la France insoumise alors que les élections législatives venaient de livrer leur verdict.