Si les nouveaux alliés de gauche affichent des sourires radieux ce vendredi 14 juin, la négociation n'a pas été un chemin de roses entre insoumis et socialistes.
« – Quand on entre dans une pièce ensemble, on sort avec un accord. – Ça n’était pas arrivé depuis longtemps ! » Ce vendredi 14 juin, l’ambiance est au chambrage entre l’insoumis Paul Vannier et le socialiste Pierre Jouvet. L’un et l’autre sortent de l’épuisante négociation ayant accouché d’une nouvelle union de la gauche en vue des élections législatives du 30 juin, baptisée Nouveau front populaire.
L’alliance électorale est assortie d’un contrat de législature, que les partis de gauche ont présenté lors d’une conférence de presse à la Maison de la chimie, à une encablure de l’Assemblée nationale. Si tout le monde affiche aujourd’hui un sourire radieux, il faut toutefois le reconnaître : entre insoumis et socialistes, la négociation n'a pas été un chemin de roses.
