Accueil

Politique Macron
Gabriel Attal dans la cour de Matignon.
Gabriel Attal dans la cour de Matignon.
LUDOVIC MARIN/AFP

Article abonné

Balayée au 1er tour, l’ancienne majorité présidentielle reléguée au rang de faire valoir

Échec magistral

Par

Publié le

Je m'abonne pour 1€

Battu dans les urnes au premier tour des législatives, le camp présidentiel en est réduit à faire l'arbitre pour le second tour. Mais après avoir renvoyé dos à dos LFI et le RN pendant la campagne, l'ancienne majorité ne semble pas avoir tranché sur la marche à suivre.

L’élection de trop ! Au soir des européennes, il y a seulement trois semaines, le Président ne voulait pas y croire, persuadé que le rejet exprimé dans les urnes ne se confirmerait pas lors de ces élections législatives. Il appelait à une clarification. Voilà son camp balayé, relégué à une troisième place (22 %) à plus de 10 points de la tête, le Rassemblement national.

Emmanuel Macron a bien essayé d’incarner le camp de la raison, renvoyant dos à dos « les extrêmes », évoquant le risque de « guerre civile » et de « faillite économique. » Rien n’y a fait. Les Français, mobilisés en masse (près de 70 % de participation), ne veulent plus de lui. Pire encore, celui qui s’érigeait en rempart contre le RN en 2017 l’aura finalement propulsé un pied dans la porte de Matignon. La République en Marche est morte encore plus rapidement qu’elle est née, il y a 8 ans.

Votre abonnement nous engage

En vous abonnant, vous soutenez le projet de la rédaction de Marianne : un journalisme libre, ni partisan, ni pactisant, toujours engagé ; un journalisme à la fois critique et force de proposition.

Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne