Ruine de leurs troupes, exercice autoritaire du pouvoir, résultats plus que mitigés… L’empereur des Français et le président jupitérien ont des points communs. Analyse.
Chair à canon
Napoléon Ier. Insatiable chef de guerre, le natif d’Ajaccio, appelé l’« Ogre », montra peu de scrupules quant à la vie de ses hommes. Les campagnes de Russie et d’Allemagne, en 1812 et 1813, furent sanguinaires pour la Grande Armée. Austerlitz, Trafalgar, Iéna, Wagram, Waterloo… les historiens chiffrent les pertes entre 400 000 et 1 million d’hommes. Un compte désastreux pour les 2 millions de conscrits en quinze ans.