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Politique Union Européenne
La France est vue par sa voisine comme ce pays faible qui, pour préserver son modèle social, garanti par la solidité d’un euro surévalué au profit de la machine industrielle allemande, est prêt à abandonner ce qui lui reste de forces productives.
La France est vue par sa voisine comme ce pays faible qui, pour préserver son modèle social, garanti par la solidité d’un euro surévalué au profit de la machine industrielle allemande, est prêt à abandonner ce qui lui reste de forces productives.
© Thibault Camus / POOL

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Cocus mais contents : comment l’Allemagne tond la France… et l'Europe

Entente franco-allemande

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Durant trente ans, le couple franco-allemand a été équilibré. Mais, depuis 1989, nos voisins d’outre-Rhin font primer leurs intérêts et ont de plus en plus tendance à faire cavalier seul.

Le 15 mars, l’Allemagne suspendait une première fois, « à titre préventif », l’administration du vaccin AstraZeneca deux jours avant l’avis de l’Agence européenne du médicament, obligeant la France à faire de même. Pourtant, les deux pays s’étaient mis d’accord pour ne rien entreprendre avant l’avis de l’Agence, histoire de ne pas plomber un peu plus une campagne de vaccination déjà poussive. Mais, une fois de plus, l’Allemagne a arbitré selon ses intérêts propres et ses enjeux de politique intérieure, sans le moindre souci pour ce voisin qui croit si fort aux bienfaits du « couple franco-allemand ».

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne