Accueil

Société Santé
Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement.
Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement.
HANS LUCAS VIA AFP

"Déluge" Omicron : Gabriel Attal n’exclut pas d’aller "au-delà" des mesures en vigueur

Covid

Par

Publié le

Invité ce mardi 21 décembre de la matinale de France 2, le porte-parole du gouvernement n’a pas exclu un éventuel durcissement des mesures de restriction pour lutter contre le variant Omicron. Il écarte en revanche un report de l’élection présidentielle.

Et si on reconfinait ? Face à une recrudescence des cas de Covid-19, le gouvernement n'exclut pas d'aller « au-delà » des mesures de restriction en vigueur en cas de « reprise très forte de l'épidémie liée au variant Omicron », a souligné ce matin le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal dans l’émission « Les 4 vérités » sur France 2. « Nous avons déjà annoncé des mesures sur le 31 décembre (...) mais si nous constatons qu'il y a une reprise très forte de l'épidémie liée au variant Omicron, nous pourrions évidemment aller au-delà », a-t-il indiqué.

S'en tenant à sa ligne de ne jamais rien exclure « par principe », y compris un reconfinement comme aux Pays-Bas, Gabriel Attal a néanmoins fait valoir que le rappel de vaccination était « efficace face au variant Omicron », se réjouissant que la France franchisse ce mardi « la barre des 20 millions » de personnes ayant reçu une dose de rappel « avec quatre jours d'avance sur l'objectif qui avait été fixé par Olivier Véran ».

« Période de turbulences »

Il n'empêche : selon lui, la France entre « dans une période de turbulences avec Omicron », notant que ce variant du coronavirus se traduit au Royaume-Uni par « un déluge de contaminations ».

« Le variant Omicron est nettement plus contagieux que tout ce qu'on a connu : il se développe 70 % plus rapidement que les variants précédents et, tous les deux à trois jours, le nombre de cas double », a précisé Gabriel Attal, en s'appuyant sur la « progression absolument foudroyante » déjà observée au Royaume-Uni. « Le point d'interrogation, c'est la part des cas graves qui nécessitent une hospitalisation », a-t-il précisé.

Pas de rallongement des vacances scolaires

Sur le plateau de Caroline Roux, Gabriel Attal a également réagi à la prolongation d’une semaine des vacances scolaires. Réclamée par la candidate LR à l'élection présidentielle Valérie Pécresse, cette proposition n'est pas « du tout une hypothèse privilégiée » par le gouvernement qui ne l'envisage qu'en « ultime recours », a-t-il par ailleurs précisé.

Questionné enfin sur un éventuel report de l'élection présidentielle, prévue les 10 et 24 avril 2022, il a fermement réfuté cette hypothèse, assurant que le scrutin se tiendrait « en avril », en rappelant que « des élections locales » avaient déjà eu lieu pendant l'épidémie. Reporter l'élection présidentielle n'est « ni sur la table, ni en dessous de la table, ni dans le placard à côté de la table », a-t-il insisté.

À LIRE AUSSI : Du passe sanitaire au passe vaccinal : le revirement total du gouvernement

Votre abonnement nous engage

En vous abonnant, vous soutenez le projet de la rédaction de Marianne : un journalisme libre, ni partisan, ni pactisant, toujours engagé ; un journalisme à la fois critique et force de proposition.

Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne