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Asthme

06 mars 2015
asthme

Certaines personnes n’en sont guère affectées, d’autres ne connaissent presque aucun répit et doivent garder constamment leur inhalateur à portée de main. Heureusement, des médicaments existent pour contrôler les symptômes.

Affection

La crise d’asthme résulte de l’interaction de plusieurs événements : les voies respiratoires sont irritées, elles se contractent et rétrécissent. Les parois s’épaississent et les muqueuses produisent du mucus de plus en plus épais. L’air arrive donc péniblement jusqu’aux poumons à l’inspiration, et l’expiration est tout aussi difficile. Ce qui entraîne les difficultés respiratoires typiques.

L’asthme est souvent imputable à une conjonction de facteurs. S’il y a des antécédents dans votre famille, le risque que vous en souffriez également est plus élevé. Il existe en outre différents déclencheurs. Le plus fréquent est une infection des voies respiratoires, par exemple un rhume. Souvent la crise résulte d’une réaction allergique au pollen, aux acariens, aux moisissures ou aux animaux.

Un effort physique important peut aussi provoquer une crise. On tend alors à respirer plus rapidement par la bouche de sorte que l’air n’a pas été suffisamment réchauffé et humidifié à travers le nez et les voies respiratoires supérieures. Cet air froid et sec irrite les voies respiratoires. Voilà pourquoi il est déconseillé aux asthmatiques de courir par temps froid. La natation est souvent un meilleur choix, car l’air inhalé est plus humide. Pour certains, le sport est d’ailleurs l’unique déclencheur (asthme à l’effort).

 

La fumée du tabac et la pollution atmosphérique provoquent parfois des crises, mais ne sont pas directement responsables de la maladie. Les parfums, les gaz chimiques, les peintures, les pesticides, les insecticides et autres produits ont aussi un impact potentiel. Tout comme les vives émotions telles la peur, le stress ou la panique.

Même un médicament peut être à l’origine d’une crise, soit parce qu’il entraîne une réaction allergique, soit en raison de son action. Certaines personnes sont par exemple hypersensibles à l’aspirine (acide acétylsalicylique). Il est alors conseillé d’éviter les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), qui peuvent avoir le même effet – contrairement aux analgésiques à base de paracétamol – et les bêtabloquants, qui peuvent contracter les voies respiratoires et interagir avec les traitements antiasthmatiques.

Consultez ici le dépliant "Asthme... et maintenant?" que nous avons réalisé en collaboration avec l'INAMI.

Dépliant "Asthme... et maintenant?"