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Perchoir, président de groupe, questeur… Les ministres peuvent-ils être candidats aux postes clés de l’Assemblée nationale ?

Gabriel Attal et Gérald Darmanin.
Gabriel Attal et Gérald Darmanin. LUDOVIC MARIN / AFP

DÉCRYPTAGE - Parmi les dix-sept ministres élus députés dimanche soir, plusieurs espèrent encore rebondir en décrochant un poste stratégique dans l’Hémicycle. Mais ils pourraient être écartés d’office de la course.

Vont-ils être écartés d’office de la course ? Parmi les dix-sept ministres élus députés dimanche soir, plusieurs espèrent encore rebondir en décrochant un poste stratégique à l’Assemblée nationale. Certains proches de Gabriel Attal le voient déjà ravir la présidence du groupe Renaissance, quand ceux de Gérald Darmanin imaginent le ministre de l’Intérieur chapeauter l’aile droite de la macronie. Mais aucun d’entre eux ne peut y prétendre d’ici le début de la nouvelle législature, le 18 juillet prochain. « L’article 23 de la Constitution prévoit une incompatibilité absolue entre la fonction parlementaire et la fonction ministérielle », tranche Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public.

Toujours en poste après le maintien de Gabriel Attal à Matignon, les membres du gouvernement ne peuvent donc pour l’instant retrouver les bancs de l’Hémicycle. Leurs suppléants non plus, puisqu’il leur faut attendre une période de trente jours avant de reprendre le flambeau, comme le prévoit la…

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