Les robots à l’orée du champ de bataille
DÉCRYPTAGE - Avec le projet Vulcain, l’armée de terre vise la «robotisation» d’ici à 2040.
Robopex se faufile entre les arbres. Dans les bois qui entourent le camp de Satory, près de Versailles, l’opérateur guide la mule développée par l’entreprise Gaci. Le robot est téléopéré à partir d’une commande qui ressemble à une tablette. Un jour, il se déplacera sans doute seul. Dans cette version, la plus simple qui soit, Robopex est équipé d’une plateforme. Il pourrait transporter du matériel militaire trop lourd pour les hommes, voire un blessé, et décharger l’unité qu’il accompagne. Pour franchir un ravin et éviter que l’engin ne se renverse, le militaire se saisit par précaution d’une corde de rappel qui le stabilise. Le robot a encore besoin de la main de l’homme. Au Battle-Lab Terre, à Satory, l’armée teste à longueur de journée ces outils technologiques qui serviront les opérations de demain. Robopex n’est qu’un exemple.
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Au compte-goutte, l’armée s’équipe. L’année dernière, elle a réceptionné ses premiers Nerva, élaborés par Nexter: des microrobots de reconnaissance terrestre…
TOTO ?
le
Robots, plutôt engins téléguidés et c’est pas pareil à dit Toto