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À Marseille, la gauche l’emporte au terme d’une campagne rocambolesque

Michèle Rubirola (au centre), nouvelle maire de Marseille, s’est offert un bain de foule, samedi, sur le parvis de la mairie. CLEMENT MAHOUDEAU/AFP

RÉCIT - Samedi, au bout du suspense, Michèle Rubirola est devenue maire de la deuxième ville de l’Hexagone.

Envoyé spécial à Marseille

«C’est quoi ce bordel? On dirait qu’on a gagné la Ligue des champions.» En passant devant l’hôtel de ville de Marseille, samedi, sur le Vieux-Port, il a suffi d’un coup d’œil à ce jeune homme pour comprendre ce qu’il se passait. «Ah, ils ont dû élire le nouveau maire», lâche-t-il avec intérêt à son amie, s’approchant de la foule pour apercevoir l’édile. À quelques mètres de là, c’est l’euphorie générale. Michèle Rubirola, nouvelle maire de la Cité phocéenne, s’offre un bain de foule, suivie par une nuée de caméras et de photographes.

Sourire jusqu’aux oreilles, écharpe tricolore sur l’épaule, la chef de file du Printemps marseillais multiplie les accolades et les poignées de main, au détriment des gestes barrières. «Marseille est enfin repassée à gauche, c’est magnifique», se réjouit ce militant qui, depuis 8 heures du matin, attendait avec des centaines d’autres personnes le dénouement de cette élection rocambolesque.

Jusqu’à la toute dernière minute, l’issue de…

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