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Pieyre-Alexandre Anglade : «Le référendum sur le climat ne vise pas à sanctionner le monde économique»

Pieyre-Alexandre Anglade, rapporteur du projet de loi : «Cette ambition n'est pas déconnectée de la vie réelle des Français et des entreprises. On ne met pas en œuvre une politique climatique punitive».
Pieyre-Alexandre Anglade, rapporteur du projet de loi : «Cette ambition n'est pas déconnectée de la vie réelle des Français et des entreprises. On ne met pas en œuvre une politique climatique punitive». François BOUCHON / Le Figaro

ENTRETIEN - Le rapporteur (LREM) du projet de loi constitutionnelle visant à intégrer la défense de l'environnement dans l'article 1er de la Constitution veut rassurer les milieux économiques inquiets.

Le projet de loi constitutionnelle visant à intégrer dans l'article 1er de la Constitution que la France «garantit la préservation de l'environnement et de la diversité biologique et lutte contre le dérèglement climatique» est examiné mercredi 17 février par la commission des Lois de l'Assemblée nationale. C'est le début d'un processus parlementaire qui doit aboutir au vote du texte par les députés et les sénateurs, dans les mêmes termes. Condition sine qua non pour que les Français soient appelés à trancher dans les urnes.

LE FIGARO.- À quelles conséquences le monde économique doit-il s'attendre si l'article 1er de la Constitution est modifié ?
PIEYRE-ALEXANDRE ANGLADE.- Si la France veut être à la hauteur des défis écologiques et économiques du XXIe siècle, alors il faut inscrire dans l'article 1er de la Constitution ces principes de préservation de l'environnement et de lutte contre le dérèglement climatique afin de donner plus de force à la protection de l'environnement dans notre…

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