Face au mur énergétique de l’IA, BlackRock et Microsoft veulent lever 100 milliards de dollars
Le gérant d’actifs et le groupe technologique s’associent avec Abu Dhabi et plusieurs investisseurs pour financer les infrastructures nécessaires aux besoins très énergivores de l’IA.
Le rythme et l’importance des investissements dans l’IA continuent de donner le tournis. Mardi soir, BlackRock, le premier gestionnaire d’actifs du monde, Microsoft et d’autres investisseurs, dont le fonds MGX d’Abu Dhabi, ont annoncé la création d’un véhicule financier, Global AI Infrastructure Investment Partnership (GAIIP), avec l’ambition d’investir jusqu’à 100 milliards de dollars dans l’infrastructure d’IA - les data centers - ainsi que la production énergétique nécessaire à son alimentation. « Les besoins en data centers à l’échelle mondiale représentent plusieurs milliers de milliards de dollars à financer », justifie le patron de BlackRock, Larry Fink. « Les dépenses d’investissement nécessaires (…) dépassent ce qu’une seule entreprise ou un seul gouvernement peut financer », ajoute Brad Smith, le président de Microsoft.
Dans un premier temps, le GAIIP cherchera à débloquer 30 milliards de dollars de capitaux privés, auprès…
Daniel078
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L'anglicisme « data center » est à éviter car l'expression française équivalente et courante est « centre de données ». De plus, un centre de données est une simple réalité technique, qui n'a rien de spécifiquement anglo-saxon, et il n'y a donc aucune raison de le nommer avec un terme anglais. Ainsi, l'anglicisme en question est inusité dans d'autres langues, comme en chinois, où on emploie partout l'expression shùjù zhōngxīn (les sinogrammes sont interdits sur les forums du Figaro), ou en espagnol, où on emploie partout l'expression « centro de datos ». Cette vassalisation mentale des Français à l'anglais est vraiment déplorable, et montre bien que la France est devenue une simple colonie des États-Unis d'Amérique, comme l'a brillamment montré l'universitaire Charles-Xavier Durand dans son ouvrage intitulé « Une colonie ordinaire du XXIe siècle ».