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Michel Barnier face aux grands périls et aux petits calculs

Vincent Trémolet de Villers.
Vincent Trémolet de Villers. Le Figaro

L’ÉDITORIAL DU FIGARO - Alors que le nouveau gouvernement devrait bientôt être annoncé, le premier ministre sait qu’il doit maintenant compter avec l'hostilité sournoise du camp présidentiel.

Nous devrions donc avoir un gouvernement Barnier. Fruit d'un accouchement douloureux et pénible. Ces derniers jours, en effet, la politique a montré un visage désolant. Elle a confondu la déloyauté et la ruse, la duplicité et l'intelligence, le narcissisme et l'ambition, la hargne et la force. Depuis la dissolution, le niveau continue de baisser (et nous étions déjà, malheureusement, proches du niveau de la mer), contre Michel Barnier, ce ne fut que copinages et coups fourrés; grands périls et petits calculs. Devant un tel spectacle, comment s'étonner que la protestation civique se réfugie dans le vote RN, le vote LFI ou l'abstention ? 

Pourtant, si l'on se hisse à la hauteur du moment, on voit un pays surendetté, un président affaibli, une Assemblée fracturée, une société archipélisée et, devant ce panorama vertigineux, un premier ministre minoritaire. Cela suffirait à remplir la vie d'un homme, mais Michel Barnier doit aussi compter avec les pièges que posent sur son chemin…

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