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«Le vaccin et la liberté»

Vincent Trémolet de Villers. Le Figaro

L’éditorial du Figaro, par Vincent Trémolet de Villers.

La peur, cette mauvaise conseillère, désarme les individus, désoriente les peuples. Depuis l’apparition de ce maudit virus, elle règne sur les esprits, les décisions, les convictions. Ainsi, les pouvoirs publics, par crainte du juge, de l’opinion (plus parfois que de la maladie) ont pris, au départ, des précautions disproportionnées (confinements prolongés, masque en extérieur, etc.). En regard, une partie des citoyens a développé un esprit de soupçon qui la rend hermétique à toutes décisions politiques et scientifiques. Au point de considérer le remède - le vaccin - comme un poison d’État.

Il en résulte des situations absurdes - des personnels de santé qui contaminent ceux qu’ils soignent -, des paradoxes inquiétants - un État capable d’enfermer une société entière en quelques heures, mais qui tergiverse pendant des semaines pour imposer l’obligation vaccinale à certaines catégories de la population (soignants, personnes vulnérables). L’État, en quelque sorte, murmure maternellement «restez…

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