Recyclage : Bilum transforme des toiles de montgolfière en parapluies

Elle est la première entreprise française à s’être lancée dès 2005 dans l’upcycling en redonnant vie à des déchets qui ne servent plus : gilets de sauvetage, bâches publicitaires, airbags, toiles de montgolfière... Retour sur l’histoire de cette entreprise partie de zéro sur un segment qui n’existait pas.

Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), le 14 mars. L'équipe de Bilum avec sa fondatrice Hélène de la Moureyre (au premier plan) incite industriels, musées, entreprises, administrations… à lui donner des déchets «qui ont une histoire» pour les recycler. LP/Jean-Baptiste Quentin
Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), le 14 mars. L'équipe de Bilum avec sa fondatrice Hélène de la Moureyre (au premier plan) incite industriels, musées, entreprises, administrations… à lui donner des déchets «qui ont une histoire» pour les recycler. LP/Jean-Baptiste Quentin

    « On récupère deux fois par an le drapeau français qui claque au-dessus du Grand Palais et on a obtenu l’accord de le couper en morceaux », explique Hélène de la Moureyre, fondatrice de Bilum, l’entreprise qu’elle a créée en 2005. Plutôt que de finir dans un placard ou à la poubelle, cet emblème national est soigneusement découpé et changé en trousse ou en sac de voyage.

    La toile du drapeau tricolore est loin d’être la seule matière qui intéresse l’entrepreneuse de 49 ans, pionnière avec Bilum dès 2005, de l’upcycling, ce procédé qui consiste, lit-on sur son site, à « transformer, sans modification chimique, des matériaux récupérés ou des produits devenus inutiles, en de nouveaux objets d’une valeur supérieure en termes d’usage ou d’esthétique. »