Essonne : à Cerny, la renaissance d’une exploitation de cresson passe par la plantation… d’osier

En associant la plantation d’arbustes aux cultures agricoles, le principe de l’agroforesterie, l’objectif est de favoriser la biodiversité et d’offrir des débouchés supplémentaires pour la cressonnière, cultivée en agriculture biologique.

Cerny, le 12 mars. Plusieurs bénévoles ont participé au chantier nature citoyen organisé par Agrof’île, une association qui promeut l’agroforesterie en Île-de-France.  LP/Cécile Chevallier
Cerny, le 12 mars. Plusieurs bénévoles ont participé au chantier nature citoyen organisé par Agrof’île, une association qui promeut l’agroforesterie en Île-de-France. LP/Cécile Chevallier

    Ils sont venus de Paris pour assurer une mission bien précise : protéger les pieds d’osier tout juste plantés le long des bordures de cresson avec du paillage confectionné par le broyage des haies environnantes. Le 12 mars, plusieurs bénévoles ont participé au chantier nature citoyen organisé par Agrof’île, une association qui promeut l’agroforesterie en Île-de-France, et le parc naturel régional du Gâtinais français. Rendez-vous était donné sur une cressonnière de Cerny (Essonne).

    Abandonnée depuis cinq ans, elle est en cours de réhabilitation par Matthew Charlton, un Anglais de 37 ans qui cultive déjà du cresson de fontaine bio à D’Huison-Longueville, une commune voisine. Avec une méthode atypique : l’agroforesterie. Depuis quelques années, ce mode d’occupation du sol associant arbres et cultures agricoles sur une même parcelle se redéveloppe après les décennies de remembrement. Avec principalement des plantations sur des exploitations maraîchères ou céréalières.