Évasion à une heure du Grand Paris : on est gâtés dans le Gâtinais !

Les ombres de Cocteau, de Cloclo et de peintres éternels comme Millet planent sur ce territoire à la fois si loin et si proche de la capitale.

Jean Cocteau a orné les murs de la chapelle Saint-Blaise de «simples» plantes médicinales à Milly. LP/Philippe Lavieille
Jean Cocteau a orné les murs de la chapelle Saint-Blaise de «simples» plantes médicinales à Milly. LP/Philippe Lavieille

    Vacances : l’évasion à une heure du Grand Paris

    Il faut laisser Paris derrière soi, filer sur l’asphalte d’une autoroute qu’on appelait encore « du soleil » au siècle dernier parce qu’elle menait tout droit vers l’or bleu de la Méditerranée, et s’arrêter avant, bien avant, pour découvrir l’or vert du Gâtinais. Clic-clac, clic-clac, clignotant à droite, on prend la sortie « Milly-la-Forêt » sur l’A 6, capitale d’un parc naturel régional (PNR) moins connu que d’autres mais pas moins passionnant.

    La ville ne se donne pas comme ça, l’automobiliste doit traverser quelques champs, s’immerger dans un paysage de prévacances avant de débouler sur Milly (Essonne), sa halle médiévale, ses magasins où acheter la fameuse menthe poivrée, son décor qu’on croirait sorti d’un film des années 1960. C’est ici que Cocteau a trouvé son refuge, loin du tumulte parisien.