Essonne : pour faire baisser la facture d’eau, les territoires veulent prendre le contrôle des usines de production

Une cinquantaine de personnes étaient réunies ce dimanche au Coudray-Montceaux pour réclamer la restitution, sans contrepartie, des usines de production d’eau potable de Suez au syndicat mixte récemment créé. L’objectif : faire de l’eau un bien public et éviter «les marges abusives».

Le Coudray-Montceaux, le 20 mars 2022. Un rassemblement a été organisé devant l’écluse, face à l’usine d’eau potable de Morsang-sur-Seine. LP/Florian Garcia
Le Coudray-Montceaux, le 20 mars 2022. Un rassemblement a été organisé devant l’écluse, face à l’usine d’eau potable de Morsang-sur-Seine. LP/Florian Garcia

    Maîtriser la production d’eau potable, de son traitement dans les usines jusqu’à sa distribution et sa facturation aux particuliers. Telle est l’ambition du syndicat mixte créé en février par les communautés d’agglomération Grand ­Paris­ Sud, Cœur d’Essonne, Val d’Yerres - ­Val de Seine, Grand ­Orly ­Seine ­Bièvre et le département de l’Essonne pour faire baisser les tarifs de l’eau.

    Mais pour atteindre cet objectif, le syndicat doit récupérer la gestion des usines, aujourd’hui toujours détenues par le géant Suez. Pour faire entendre leurs voix, la coordination Eau Île-de-France, des associations Eau publique Orge-Essonne et Aggl’Eau communauté Paris-Saclay mais aussi du collectif Plus Jamais Ça 91 ont organisé, ce dimanche, un rassemblement devant l’écluse du Coudray-Montceaux, face à l’usine d’eau potable de Morsang-sur-Seine.