Tirs de mortiers, morsure au bras… Plusieurs policiers blessés après un guet-apens à la Grande Borne

Un mineur a été interpellé, mercredi soir à Viry-Chatillon, après des tirs de mortiers d’artifice qui ont visé les forces de l’ordre. Lors de l’interpellation, un fonctionnaire a été mordu au bras.

Les forces de l’ordre ont été la cible de jets de projectiles et de tirs de mortiers d’artifice, mercredi soir à l'entrée du quartier de la Grande Borne à Viry-Chatillon. (Illustration) LP/Jean-Baptiste Quentin
Les forces de l’ordre ont été la cible de jets de projectiles et de tirs de mortiers d’artifice, mercredi soir à l'entrée du quartier de la Grande Borne à Viry-Chatillon. (Illustration) LP/Jean-Baptiste Quentin

    Nouveau guet-apens contre des policiers en Essonne. Ce mercredi soir, vers 20 heures à l’entrée du quartier de la Grande Borne à Viry-Chatillon, les forces de l’ordre ont été la cible de jets de projectiles et de tirs de mortiers d’artifice. Lors de cet affrontement, qui a fait plusieurs blessés côté police, un mineur a été interpellé et placé en garde à vue.

    Pour attirer les policiers dans ce guet-apens, des conteneurs à poubelles ont été incendiés en début de soirée. Lorsqu’ils arrivent sur place, les fonctionnaires sont immédiatement pris pour cible. Sous une pluie de jets de projectiles et de tirs de mortiers d’artifice, les policiers parviennent à interpeller un des assaillants. Lors de l’interpellation, ce mineur a notamment mordu un des fonctionnaires au bras. Les autres policiers blessés souffrent d’acouphènes causés par les tirs de mortiers. Ce jeudi matin, le parquet d’Évry-Courcouronnes confirme qu’une garde à vue est en cours. « Les investigations se poursuivent », conclut le ministère public.



    Les violences visant les forces de l’ordre se multiplient dans le département. Mardi, quatre jeunes accusés d’avoir commis des violences sur six policiers de la brigade anticriminalité le 29 mars à Ris-Orangis ont été condamnés à des peines de trois à cinq mois de prison sans mandat de dépôt par le tribunal correctionnel d’Évry-Courcouronnes. « Le message envoyé aux délinquants est clair, ils peuvent recommencer, avait dénoncé le délégué départemental du syndicat Alliance Police Nationale, Claude Carillo. À quand un choc d’autorité ? »