Conduite sous stupéfiants de Jo Le Phéno : le rappeur amateur remis en liberté

 Dans un clip, Jo le Pheno appelle à « fumer » les policiers.DR
 Dans un clip, Jo le Pheno appelle à « fumer » les policiers.DR (DR.)

    Il avait été arrêté lundi soir pour conduite sans carte grise, ni assurance, conduite sous l'emprise de stupéfiants. Le rappeur amateur Jo Le Phéno a été libéré ce mercredi, annonce LCI. Il a été déféré mercredi et «une convocation par procès-verbal lui a été remise pour une audience au mois de janvier», explique son avocat, Me Saïd Harir, à la chaîne.

    Depuis plusieurs jours, le rappeur originaire du XXème arrondissement de Paris ne semble pas sortir de ses ennuis. Après la diffusion d'un clip «anti-flic», le ministre de l'Intérieur , Bernard Cazeneuve, avait porté plainte à la mi-septembre contre le rappeur.

    «Il a fumé un joint, ok, il le reconnaît et il va assumer ses responsabilités»


    Lundi soir, vers 23h45, Jo Le Phéno a été interpellé dans le quartier de Ménilmontant (XXème) dans le cadre d'une toute autre affaire : le jeune homme de 22 ans remontait une rue en sens interdit sur son scooter. Il a refusé de donner son identité aux policiers qui le contrôlaient et n'avait sur lui ni carte grise, ni justificatif d'assurance. En plus de tout cela : du cannabis est retrouvé sur lui et son dépistage de drogues s'est révélé positif.  «Il explique qu'il n'était pas sur le véhicule. Il remontait à pied en poussant le scooter et il a été interpellé alors qu'il était dans un garage», rapporte son avocat à LCI.

    Et pour le cannabis trouvé sur lui? Jo Le Phéno «le reconnaît mais on parle de 0,18 gramme de cannabis. Donc il ne faudrait pas amplifier l'affaire (...) Il a fumé un joint, ok, il le reconnaît et il va assumer ses responsabilités. Mais si à chaque fois qu'il croise des policiers, il finit en garde à vue prolongée... (...) Il a peur d'être stigmatisé à chaque fois».

    Cette interpellation, rappelle LCI, intervient quatre jours après son audition dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne dans l'affaire de son clip «anti-flic».