Rattrapé par les violences policières, le gouvernement réagit

Depuis le début de semaine, le discours de l’exécutif sur les dérapages policiers s’est infléchi, à l’image des propos d’Emmanuel Macron à Pau ou de Christophe Castaner, qui a rappelé lors de ses vœux la nécessaire «exemplarité» de la police.

 Lors de ses vœux, Christophe Castaner (ici à Lyon le 13 janvier) a appelé à un «usage juste et proportionné de la force».
Lors de ses vœux, Christophe Castaner (ici à Lyon le 13 janvier) a appelé à un «usage juste et proportionné de la force». AFP/Philippe Desmazes

    Un virage à 180 degrés. Confrontés aux preuves de brutalités policières, président de la République et gouvernement infléchissent leur discours. Jusqu'à très récemment, l'exécutif donnait le sentiment de soutenir sans réserve les forces de l'ordre face aux critiques.

    Lors d'un déplacement à Pau (Pyrénées-Atlantiques), le chef de l'Etat a stigmatisé mardi « des comportements qui ne sont pas acceptables » et exigé des « propositions claires pour améliorer la déontologie ». «Quand les policiers ou les gendarmes sortent de leur cadre d'intervention et ne respectent pas les règles déontologiques [...], c'est une faute professionnelle », a-t-il estimé ce mercredi en marge de ses vœux à la presse.