Issy-les-Moulineaux : l’assistante de la maison médicale très violemment agressée
Le suspect est en garde à vue pour tentative de viol et tentative de meurtre. Il aurait forcé la victime à se déshabiller avant de la menacer avec une paire de ciseaux.
C’était une soirée de travail a priori comme les autres à la maison médicale de la place Corentin-Celton, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), où les patients sont reçus jusqu’à minuit. Mais mardi soir, elle a tourné au cauchemar pour la secrétaire médicale de cet établissement ouvert sept jours sur sept.
Vers 22h15, un homme s’est présenté dans la maison médicale. Au lieu d’attendre son tour pour voir un médecin, il se serait précipité sur l’assistante, saisissant une paire de ciseaux.
La malheureuse aurait été contrainte de se déshabiller avant que cet homme ne tente de la violer. La victime, terrorisée, a hurlé. Des appels au secours qui ont résonné jusqu’à l’extérieur des bâtiments. Des passants entendant les cris ont fait signe à un équipage policier en patrouille dans le secteur. Ce qui a permis une intervention rapide des forces de l’ordre.
L’agresseur neutralisé avec un tir de pistolet à impulsion électrique
Alors que la victime, une jeune femme de 23 ans, était toujours menacée de mort par son agresseur, au moins verbalement et sans doute aussi avec les ciseaux plaqués sur sa gorge, les policiers ont tenté de calmer celui qui s’en prenait à elle. En vain. L’un des policiers a fini par dégainer son pistolet à impulsion électrique et tirer, neutralisant l’agresseur.
L’homme de 32 ans a été placé en garde à vue dans le cadre de l’enquête de flagrance portant sur des faits de tentative de meurtre et tentative de viol, confiée au commissariat d’Issy-les-Moulineaux. Le suspect n’est pas inconnu des autorités judiciaires. Il a été condamné en 2019 pour agression sexuelle et corruption de mineur, et pour vol avec violences en récidive et se trouvait en prison jusqu’à août dernier.
La victime a été examinée à l’unité médico-judiciaire ce mercredi et s’est vue prescrire cinq jours d’incapacité totale de travail.
