Crise de l’immobilier : après Paris, la chute des prix gagne toute l’Île-de-France
Entre difficultés à emprunter et inquiétudes pour l’avenir, les acheteurs peinent ou hésitent à concrétiser leurs projets. Chez les professionnels, les stocks de maisons et d’appartements s’étoffent et les délais de vente s’allongent.
Notre dossier sur les prix de l’immobilier francilien en octobre
- La chute des prix gagne toute l’Île-de-France
- Dans le XIIIe arrondissement, des délais de vente trois fois plus longs qu’il y a un an
- Le prix des appartements des Hauts-de-Seine subit « un gros reflux »
- En Seine-Saint-Denis, Le Bourget fait de la résistance
- Ces villes du Val-de-Marne qui défient la crise
- Val-d’Oise : des bons plans à saisir dans les communes huppées
- Où trouver un appartement familial pour 200 000 euros dans les Yvelines
- Pour continuer de vendre, les promoteurs de l’Essonne multiplient les ristournes
- En Seine-et-Marne, les prix résistent... pour l’instant
- Oise : à Compiègne, les garages se louent et se vendent à prix d’or
De plus en plus d’appartements et de maisons peinent à trouver preneur en Île-de-France. Des taux d’intérêt en hausse régulière, une inflation élevée, des acheteurs qui reportent leur projet, des banques frileuses… En dix-huit mois, l’immobilier francilien s’est retourné, dans les pas d’un marché parisien malmené par la crise du Covid. « Le prix moyen des appartements à Paris, qui est passé sous la barre symbolique des 10 000 euros/m2 durant l’été, continue de baisser de 0,4 % en septembre à 9 857 euros/m2 au 1er octobre, assure Thomas Lefebvre, directeur scientifique du site d’estimation en ligne Meilleurs Agents. Depuis un an, la chute atteint 4,8 % et on s’attend à ce qu’elle atteigne les 5 % en fin d’année, avec un prix du mètre carré proche de 9 700 euros/m2. »