Crise de l’immobilier : après Paris, la chute des prix gagne toute l’Île-de-France

Entre difficultés à emprunter et inquiétudes pour l’avenir, les acheteurs peinent ou hésitent à concrétiser leurs projets. Chez les professionnels, les stocks de maisons et d’appartements s’étoffent et les délais de vente s’allongent.

Dans les Hauts-de-Seine (ici une rue d'Antony), le recul des prix atteint 5 % en un an, pour s'établir à 6 897 euros/m2. (Illustration) LP/Jean-Baptiste Quentin
Dans les Hauts-de-Seine (ici une rue d'Antony), le recul des prix atteint 5 % en un an, pour s'établir à 6 897 euros/m2. (Illustration) LP/Jean-Baptiste Quentin

    Notre dossier sur les prix de l’immobilier francilien en octobre

    De plus en plus d’appartements et de maisons peinent à trouver preneur en Île-de-France. Des taux d’intérêt en hausse régulière, une inflation élevée, des acheteurs qui reportent leur projet, des banques frileuses… En dix-huit mois, l’immobilier francilien s’est retourné, dans les pas d’un marché parisien malmené par la crise du Covid. « Le prix moyen des appartements à Paris, qui est passé sous la barre symbolique des 10 000 euros/m2 durant l’été, continue de baisser de 0,4 % en septembre à 9 857 euros/m2 au 1er octobre, assure Thomas Lefebvre, directeur scientifique du site d’estimation en ligne Meilleurs Agents. Depuis un an, la chute atteint 4,8 % et on s’attend à ce qu’elle atteigne les 5 % en fin d’année, avec un prix du mètre carré proche de 9 700 euros/m2. »