Prix de l’immobilier : les maisons, les grandes perdantes en Île-de-France

Elles affichaient des prix affolants juste après la pandémie, mais, quatre ans plus tard, les maisons ont du mal à trouver preneur. En cause, les prix, bien sûr, mais ce n’est pas la seule raison.

Les prix des maisons ont chuté. Pourtant, certains vendeurs ont tendance à surévaluer leur bien. Résultat : certaines demeures sont sur le marché depuis plus d'un an (illustration). LP/Sébastien Morelli
Les prix des maisons ont chuté. Pourtant, certains vendeurs ont tendance à surévaluer leur bien. Résultat : certaines demeures sont sur le marché depuis plus d'un an (illustration). LP/Sébastien Morelli

    Notre dossier spécial immobilier en Île-de-France et Oise

    Les maisons, grandes perdantes en Île-de-France

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    Qu’il paraît loin, le temps où, après la pandémie de Covid-19, les Parisiens s’imaginaient dans les Yvelines ou les Hauts-de-Seine, se ruant pour y acheter une maison avec son bout de jardin. À n’importe quel prix. Ou presque. « Tout partait dans la journée », se souvient un agent immobilier avec un brin de nostalgie. Ce temps-là est révolu. À tel point que, dans quasiment tous les départements, excepté la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne, le prix des maisons a baissé plus vite que celui des appartements sur un an, selon le baromètre de Meilleurs Agents.

    Dans le taxi qui le mène à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), Frédéric Teboul, patron de la franchise Fredélion — une quinzaine d’agences à Paris et petite couronne —, sait que la rencontre avec son client ne va pas être simple. « Le propriétaire met en vente sa maison de 850 m2, un bien vraiment exceptionnel qui a peu d’équivalents sur le marché, détaille-t-il. Mais il en veut 10 à 11 millions. Je vais devoir lui annoncer que ma fourchette est plutôt entre 9 et 10 millions. »