Nuisances sonores, pollution… La vitesse de l’A6 pourrait être abaissée dans le Val-de-Marne

La députée Rachel Keke (LFI) a interrogé voilà quelques jours le gouvernement sur les mesures envisagées pour préserver la santé des 12 000 riverains. Chaque jour, 300 000 véhicules empruntent cet axe, le plus large d’Europe, avec 14 voies près de L’Haÿ-les-Roses.

l'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), le 15 mai. Depuis l'installation du nouvel enrobé phonique sur l'A6, le bruit a été réduit pour les riverains. LP/Jila Varoquier
l'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), le 15 mai. Depuis l'installation du nouvel enrobé phonique sur l'A6, le bruit a été réduit pour les riverains. LP/Jila Varoquier

    Il fallait être attentif aux questions orales sans débat du 14 mai à l’Assemblée nationale. Car une annonce majeure a filtré au détour d’une réponse du secrétaire d’État Hervé Berville, au nom du ministre des Transports. Elle pourrait bien changer la vie d’au moins 12 000 habitants du Val-de-Marne.

    Ce matin-là, Rachel Keke, députée (LFI) de la 7e circonscription interrogeait le ministre à propos de l’autoroute A6. Cet axe, le plus large d’Europe avec ses 14 voies à hauteur de L’Haÿ-les-Roses notamment, est emprunté chaque jour par 300 000 véhicules qui rejoignent Paris et son périphérique, ou le MIN de Rungis. Et autant de pollution, de nuisances sonores pour des riverains qui étaient là « avant » l’autoroute du soleil, à L’Haÿ-les-Roses, Cachan, Chevilly-Larue, Fresnes…