Flamme olympique dans les Yvelines : ce clin d’œil à l’héritage de la famille Coubertin

Ce mardi 23 juillet, à trois jours du lancement des JO Paris 2024, la mythique flamme ravive aussi la mémoire d’Yvonne de Coubertin, nièce du fondateur des Jeux olympiques modernes. Dans son domaine de Saint-Rémy-lès-Chevreuse, cette femme a bâti un temple à la gloire du travail manuel.

La flamme olympique pour les JO Paris 2024 passera devant la fondation de Coubertin, créée par Yvonne de Coubertin, nièce du baron Pierre de Coubertin. DR/Fondation De Coubertin
La flamme olympique pour les JO Paris 2024 passera devant la fondation de Coubertin, créée par Yvonne de Coubertin, nièce du baron Pierre de Coubertin. DR/Fondation De Coubertin

    Dans l’ombre de l’oncle, la nièce. L’image d’Yvonne de Coubertin (1893-1974), flottera aussi derrière la flamme olympique ce mardi 23 juillet aux alentours de 15 heures, lors de son passage à Saint-Rémy-lès-Chevreuse (Yvelines), berceau de la famille Coubertin depuis 1577. Elle, la femme engagée, fondatrice du premier restaurant universitaire à Paris, des crèches et des foyers d’accueil pour les étudiantes de province dans le quartier Latin. L’infatigable apôtre du travail manuel, autour duquel elle a bâti un temple dans sa maison : la Fondation de Coubertin.

    Le château et son parc de 30 ha, le musée, la fondation avec sa fonderie et ses ateliers, ses logements pour les étudiants dans un cadre d’exception… Lors de sa promenade dans les Yvelines, à trois jours du lancement des Jeux olympiques Paris 2024, la flamme passera devant le domaine de Coubertin. On pense à l’oncle évidemment, le baron Pierre de Coubertin. Mais le père des Jeux olympiques modernes n’a jamais vécu à Saint-Rémy. Cette propriété appartenait à sa famille depuis le XVIe siècle. Il ne la fréquentait que lors de séjours ponctuels.