Elections départementales : suspense limité dans le Loiret et l’Eure-et-Loir

La gauche peut nourrir de petits espoirs dans le Loiret, sans vraiment menacer la majorité de centre droit. En Eure-et-Loir, pas trop d’inquiétude pour les partisans du président sortant Claude Térouinard. Aux régionales, l’horizon se précise avec une quadrangulaire qui devrait être favorable à la gauche.

Comme partout, la participation a été très faible dimanche dernier dans les bureaux de vote orléanais. LP/Christine Berkovicius
Comme partout, la participation a été très faible dimanche dernier dans les bureaux de vote orléanais. LP/Christine Berkovicius

    Dans le Loiret, on revotera dimanche dans les 21 cantons du département, et la majorité sortante, qui sera présente dans 19 duels au 2e tour, devrait être reconduite sans difficulté. Ce n’est pas une surprise. Mais le suspense ne sera pas totalement absent du scrutin, surtout à Orléans.

    Le RN, qui sera représenté dans 8 cantons, n’a pas encore abandonné ses ambitions dans le Malesherbois. LREM lorgne sur Orléans 1, le PCF nourrit des espoirs de reconquête à Châlette-sur-Loing et surtout à Orléans 3, où des accords sont intervenus avec les Verts. Les écologistes s’accrochent à un mince espoir sur Orléans 2, tandis que les socialistes n’abdiquent pas sur Orléans 4.



    En Eure-et-Loir, là aussi terre de droite, la majorité sortante n’apparaît pas non plus vraiment menacée. Elle sera présente au 2e tour dans 9 cantons sur 15, dont 4 face au RN qui, comme ailleurs, reste loin de ses scores de 2015.

    C’est à Chartres, face à deux écologistes, et à Dreux, face à un autre binôme de droite, que les résultats semblent les plus incertains. Quant aux candidats socialistes et communistes, ils ont été éliminés partout dès le premier tour.

    Le PS favori à la Région

    Sur le front des élections régionales, la situation s’est clarifiée dès lundi soir. Il y aura finalement 4 listes en présence, le RN avec Aleksandar Nikolic, la gauche rassemblée derrière le président sortant François Bonneau arrivé en tête dimanche dernier, la liste du Modem Marc Fesneau, 4e, et celle du député LR de l’Indre Nicolas Forissier, qui l’a devancé.

    Ces deux derniers n’ont finalement pas réussi à trouver de terrain d’entente. « Nous ne nous inscrirons pas dans une logique de petits arrangements, qui sont devenus insupportables aux Français », assure le candidat LR, qui a obtenu 18,8 % des voix au premier tour. Le ministre des Relations avec le parlement, lui, était favorable à un rassemblement et « prend acte avec regret » du refus de son adversaire.

    Compte tenu du rapprochement entre les listes de gauche, cette configuration devrait être favorable au président socialiste sortant, le FN ayant plafonné à 22,2 %, sans réserve de voix, sauf énorme sursaut de la mobilisation des électeurs dimanche, ce qui est peu probable.