Réélection de Braun-Pivet : Macron assure que la présidente de l'Assemblée veillera «à l'expression de la diversité des sensibilités»
Adoubée par son groupe macroniste et soutenue par le MoDem, la présidente sortante Yaël Braun-Pivet rêve de rempiler au perchoir. Mais elle est contestée jusque dans son propre camp.
C'est la fin de ce direct !
Merci de nous avoir suivis. Notre équipe vous retrouve dès demain matin pour suivre l'actualité politique et la nomination des autres postes clés de l'Assemblée nationale.
Sandrine Rousseau annonce que le Nouveau Front populaire étudie « les voies possibles de recours »
« On va étudier toutes les voies possibles de recours contre cette élection », a annoncé la députée écologiste Sandrine Rousseau au micro de BFMTV après la réélection de Yaël Braun-Pivet au perchoir.
« Les ministres ont voté [et] leur nombre (17) est supérieur à la différence des voix » entre André Chassaigne (213) et Yaël Braun-Pivet (220), s'est-elle indignée.
« Il y a certes une loi qui permet [aux ministres] de siéger pendant un mois, mais pas pour tout un gouvernement, donc on va étudier toutes les voies juridiques possibles », a expliqué Sandrine Rousseau.
Macron affirme que Braun-Pivet veillera « à l'expression de la diversité des sensibilités »
Le président de la République a félicité Yaël Braun-Pivet sur X pour sa réélection au perchoir. « Tous ceux qui vous connaissent savent que vous veillerez au respect de la pluralité des opinions et à l’expression de la diversité des sensibilités », a déclaré Emmanuel Macron.
« On continue avec les mêmes ! », s'agace Eric Ciotti
Le transfuge des Républicains, désormais allié du Rassemblement national, s'est lui aussi agacé de la réélection de Yaël Braun-Pivet sur X. « On continue avec les mêmes ! Quel mépris pour les électeurs ! », a-t-il déclaré sur le réseau social.
« Emmanuel Macron se maintient au pouvoir grâce à Laurent Wauquiez et Xavier Bertrand ! Mes opposants de droite ont choisi de devenir la bouée de sauvetage d’un pouvoir à la dérive discrédité comme jamais ! », a regretté Eric Ciotti, appelant « tous les Républicains qui refusent cette grande dissolution dans le macronisme », à le rejoindre pour « bâtir la seule opposition de droite ».
Marina Ferrari partage « l'émotion » et le « sentiment de responsabilité de Yaël Braun-Pivet
L'ancienne Secrétaire d'Etat chargée du Numérique et députée Ensemble adresse sur X ses « sincères félicitations » à Yaël Braun Pivet, dont elle dit partager l'« émotion », mais aussi « ce sentiment de responsabilité qui doit nous guider lors de cette législature ».
Jean-Luc Mélenchon dénonce le « vote illicite de ministres »
« Le vote à l'Assemblée est le nouveau coup de force d'une clique prête à tout pour garder tous les pouvoirs », juge Jean-Luc Mélenchon en réaction à la réélection de Yaël Braun-Pivet au perchoir, sur X.
Pour le leader de la France insoumise, « une ligne rouge est franchie avec le vote illicite de ministres » et c'est le « système démocratique tout entier » qui est « mis en cause ».
Lui aussi estime que le président « doit nommer un Premier ministre du Nouveau Front Populaire » pour respecter « la décision des électeurs. »
Braun-Pivet sauvée par les voix des ministres
Avec 13 voix d'avance sur son adversaire du Nouveau Front populaire, André Chassaigne, la nouvelle présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, doit en partie son élection aux 17 voix des ministres démissionnaires. Le Premier ministre, Gabriel Attal, lui adresse en tout cas ses « félicitations » sur X.
« Le vote des Français a été volé par une alliance contre-nature », réagit André Chassaigne
« Le vote des Français a été volé par une alliance contre-nature », a estimé le candidat malheureux du Nouveau Front populaire, André Chassaigne, devant la presse. C'est non seulement « malsain », mais également « nauséabond », selon le communiste.
La députée Insoumise a quant à elle dénoncé les « combines » du camp présidentiel et réclamé la nomination d'un chef du gouvernement de gauche : « Nous exigeons d'Emmanuel Macron qu'il nomme un Premier ministre du Nouveau Front populaire ! »
En cas de motion de censure, le RN prêt à voter de concert avec la gauche
Interrogé par LCI, le candidat RN à la présidence de l'Assemblée nationale a fait savoir qu'il serait prêt à voter une mention de censure portée par la gauche pour faire tomber le prochain gouvernement.
« Nous devons trouver des compromis », déclare Yaël Braun-Pivet depuis le perchoir
Réélue présidente de l'Assemblée nationale à sa propre succession, Yaël Braun-Pivet prononce son premier discours. Après « ces dernières semaines extrêmement tendues, (…) nous avons aujourd'hui une immense responsabilité », pose en préambule la représentante du bloc présidentiel depuis le perchoir.
Face à une Assemblée plus divisée que jamais, « nous devons apporter de nouvelles solutions, et nous devons les apporter avec de nouvelles méthodes. Nous devons nous entendre, nous devons coopérer, nous devons être capables de trouver des compromis », déclare-t-elle.
« Cette élection m’oblige plus que jamais. Je mettrai tout mon acharnement, tout mon travail, à œuvrer pour vous, pour les Français », a fait savoir la présidente de l'Assemblée, avant de remercier tour à tour ces cinq candidats.
Sébastien Chenu dénonce la « victoire de la combine »
Le candidat RN à la présidence de l'Assemblée nationale dénonce sur LCI « la victoire de la combine » de Yaël Braun-Pivet, la candidate du camp macroniste au Perchoir, élue avec 220 voix, contre 207 pour le candidat du Nouveau Front populaire, André Chassaigne.
Yaël Braun-Pivet réelue présidente de l'Assemblée nationale
La présidente sortante de l'Assemblée nationale l'emporte avec 220 voix, contre 207 pour André Chassaigne (NFP) et 141 voix pour Sébastien Chenu (RN).
Les députés ont voté, les résultats attendus vers 20h40
Les élus de l'Assemblée nationale ont tous déposé leurs bulletins dans l'urne. Les résultats du troisième tour sont attendus aux alentours de 20h40.
Le député Sébastien Peytavie déplore le manque d'accessibilité de l'Assemblée nationale
En situation de handicap et se déplaçant en fauteuil roulant, le député Sébastien Peytavie, député de Dordogne, a déploré sur X le manque d'accessibilité de l'Assemblée nationale. « Je n’ai pas pu voter par moi-même pour le vote à la présidence de l’Assemblée. J’ai dû confier mon vote à un huissier, regrette-t-il. Une institution encore incapable d’adapter le vote pour les personnes handicapées. La maison du peuple, vous dites ? »
Le suspense reste entier alors que le troisième tour débute
Les 12 voix de Charles de Courson, si elles se reportent sur André Chassaigne, peuvent donner la majorité relative au candidat du Nouveau Front populaire.
Mais plusieurs inconnues demeurent : les députés Liot sont-ils prêts à voter pour un communiste ? Ne sont-ils pas plus proches idéologiquement du bloc présidentiel ? Et surtout, que vont voter les élus Rassemblement national, dont on dit qu'ils ont multiplié les tractations avec Yaël Braun-Pivet ?
Charles de Courson se retire du troisième tour
Charles de Courson, le candidat Liot au perchoir, a annoncé qu'il ne participerait pas au 3e tour de scrutin.
Yaël Braun-Pivet en tête au 2e tour avec 210 voix, toujours sans majorité absolue
La présidente sortante de l'Assemblée nationale est en tête du second tour, avec 210 voix. Elle semble profiter à plein régime des désistements de Philippe Juvin et Naïma Moutchou.
Viennent ensuite, dans l'ordre :
- André Chassaigne (NFP), avec 202 voix.
- Sébastien Chenu (RN), avec 143 voix.
- Charles De Courson (LIOT), avec 12 voix.
L'ex-députée Raquel Garrido dépose un recours contre l'élection de son successeur
Entré à l’Assemblée à la faveur de sa victoire dans la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis, Aly Diouara (NFP) est visé par deux recours déposés devant le Conseil constitutionnel. L’un émane de l’ex-députée et porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, arrivée troisième au premier tour.
Le deuxième tour vient de prendre fin, les résultats attendus vers 19 heures
Les députés ont tous déposé leur bulletin dans l'urne, ce qui marque la fin du deuxième tour de scrutin. Les résultats devraient être donnés vers 19 heures.
Pour rappel, voici les résultats du premier tour :
Des députés refusent de serrer la main de la Ciottiste Anna Mansouri
Flavien Termet, député RN des Ardennes et benjamin de l'Assemblée nationale n'est pas le seul à ne pas s'être fait serrer la main par des députés de gauche.
Au second tour, Anna Mansouri, la députée Ciottiste de 24 ans, a elle aussi fait les frais de son appartenance politique. Les députés François Ruffin (ex-LFI) et Mathilde Panot (LFI) ont notamment refusé de la saluer en allant déposer leur bulletin dans l'urne.
Avec le retrait des candidats LR et Horizons, 86 voix à redistribuer
Philippe Juvin (48 voix) et Naïma Moutchou (38 voix), respectivement candidats de la Droite républicaine et d'Horizons, ont annoncé le retrait de leur candidature au perchoir.
Leurs 86 voix cumulées sont donc à redistribuer. Sans revirement de situation, ce nombre de voix est insuffisant pour donner la majorité absolue à l'un des quatre candidats restants. L'assemblée devrait donc procéder à un troisième tour de scrutin.
Le deuxième tour vient de débuter
Aucun candidat n'ayant obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale, le deuxième tour vient de débuter. C'est une nouvelle fois les députés dont le patronime commence par la lettre « F » qui voteront les premiers.
André Chassaigne en tête au premier tour avec 200 voix, sans majorité absolue
José Gonzalez, le doyen RN de l'Assmeblée nationale, a annoncé les résultats du premier tour de scrutin. Avec 200 voix, André Chassaigne est en tête, sans majorité absolue. Il maintient sa candidature. Viennent ensuite, dans l'ordre : Sébastien Chenu (RN), qui se maintient avec 142 voix ; Yaël Braun-Pivet (Ensemble pour la République), qui maintient sa candidature avec 124 voix ; Philippe Juvin (Droite républicaine) avec 48 voix, mais se désiste ; Naïma Moutchou (Horizons) qui se désiste avec 38 voix ; puis Charles de Courson (Liot), qui se maintient avec 18 voix.
La séance reprend dans l'Assemblée nationale
La sonnerie vient de retentir dans l'hémicycle. Les résultats du premier tour vont être annoncés d'une minute à l'autre.
Charles de Courson et Philippe Juvin en pleine discussion stratégique
Le candidat centriste au perchoir, Charles de Courson, était en pleine discussion avec le candidat de La Droite Républicaine, Philippe Juvin, à quelques minutes des résultats du premier tour, rapporte Le Monde. Les deux se sont ensuite dirigés ensemble vers l'hémicycle. Une alliance est-elle en train de voir le jour ?
Le rassemblement se poursuit place de la République
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées sur la célèbre place parisienne à l'appel de la CGT, « pour mettre l'Assemblée nationale sous surveillance » et demander le « respect » du résultat des élections avant l'ouverture de la nouvelle mandature du Palais Bourbon.
Peu de chances que le président soit élu dès le premier tour
En l'absence de majorité nette à l'Assemblée nationale, trois tours seront sans doute nécessaires pour départager les six candidats au perchoir.
Les députés, qui votent à bulletin secret, donnent en général leur voix au candidat présenté par leur groupe parlementaire au premier tour.
En revanche, au deuxième et troisième tour, les tractations commencent. Certains candidats se retirent ou appellent à voter pour un autre… Il arrive alors qu'il y ait des surprises.
Le premier tour de scrutin est terminé
L'ensemble des députés de l'Assemblée nationale a voté. Les dépouillements vont débuter et les résultats de ce premier tour seront donnés vers 17 heures, selon le doyen RN de l'hémicycle, José Gonzalez.
Des placements cocasses
Comme l'ont fait remarquer nos confrères de Franceinfo, le placement par ordre alphabétique donne lieu à des situations pour le moins inhabituelles. Le Premier ministre Gabriel Attal se retrouve ainsi assis à côté de l'ancienne Insoumise Clémentine Autain, tandis que le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu, est lui placé à côté de la députée insoumise Sophia Chikirou.
Certains députés du NFP refusent de serrer la main du benjamin RN de l'Assemblée
Les députés LFI Antoine Léaument et Damien Maudet ont refusé de serrer la main du benjamin de l'Assemblée nationale, le RN Flavien Termet. Des Ecologistes et des Socialistes, tels que Sandrine Rousseau et Boris Vallaud, ont également refusé de le faire.
Au micro de BFMTV, Antoine Léaument évoque des désaccords de principe avec le parti d'extrême droite et regrette une nouvelle référence de José Gonzalez à l'Algérie française, enfermé selon lui dans une « logique colonialiste ».
Le doyen de l'Assemblée nationale s'est notamment décrit comme un « Français né sous le soleil d'un autre continent qui a appris, par son déchirant déracinement, le sens du mot patrie ».
Les ministres mettent leur voix dans l'urne
C'est une des grandes particularités du scrutin de cette XVIIe législature. La démission du gouvernement ayant été acceptée par le président de la République, les ministres peuvent participer au vote pour la présidence de l'Assemblée nationale. Parmi eux, le ministre démissionnaire de l'agriculture, Marc Fesneau, a voté.
François Hollande a voté
L'ancien président socialiste, élu député de Corrèze, fait son grand retour dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale ce jeudi. Il vient de mettre son bulletin dans l'urne.
Ouverture du vote pour désigner le prochain président
Les députés de l'Assemblée nationale s'avancent tour à tour pour élire leur prochain président. Pour rappel, il faut que ce dernier soit élu à la majorité absolue au premier et deuxième tour. Si aucune majorité ne se dégage, la majorité relative suffit au troisième tour. En cas d'égalité, c'est le plus âgé qui l'emporte. Une modalité qui pourrait faire les affaires du communiste André Chassaigne, le plus âgé des candidats au perchoir.
Les députés dont le nom commence par « F » voteront les premiers
Après tirage au sort, ce sont les députés dont le nom commence par la lettre « F » qui voteront les premiers. Ceux dont le patronyme commence par la lettre « E » voteront donc les derniers.
José Gonzalez prend la parole
Le doyen de l'Assemblée nationale commence sa prise de parole dans l'hémicycle. Il détaille les modalités du vote pour la présidence de l'Assemblée nationale et procède au tirage au sort des scrutateurs, à savoir les personnes chargées du bon déroulement et du dépouillement du scrutin.
Qui est José Gonzalez, le doyen des députés qui inaugure la première séance ?
Âgé de 81 ans et affilié au Rassemblement national, José Gonzalez, le doyen des députés de l’Assemblée nationale préside la première session, lors de laquelle sera élu le nouveau président de l’hémicycle.
La première séance de l'Assemblée nationale commence
La vie de la nouvelle Assemblée commence à 15 heures avec l’installation du Bureau d'âge qui préside temporairement le Palais-Bourbon. Arrivera ensuite le moment du vote à bulletin secret pour l’élection du président. Six candidats se sont déclarés pour ce poste : la présidente sortante Ensemble Yaël Braun-Pivet, le centriste Charles de Courson, le député RN Sébastien Chenu, la députée Horizons Naïma Moutchou, Philippe Juvin pour les Républicains et le communiste André Chassaigne.
Une tribune en soutien à Laurence Tubiana
La sociologue Dominique Méda, la directrice de théâtre Ariane Mnouchkine, la philosophe Catherine Larrère… Des personnalités de la société civile signent une tribune dans le Nouvel Obs pour soutenir la candidature de Laurence Tubiana au poste de Première ministre, malgré l'opposition de La France insoumise.
Laurence Tubiana prête pour Matignon
« C'est le moment de l'engagement », déclare Laurence Tubiana à l'AFP, alors que le PS insiste pour soumettre sa candidature au poste de Première ministre à un vote des députés du Nouveau Front populaire tandis que La France insoumise s'y oppose. Pour l'ex-présidente de la Convention citoyenne pour le climat, « l'urgence sociale » exige « une politique de gauche ».
L'économiste et diplomate du climat s'engage ainsi à « abroger » ou « geler » la réforme des retraites si elle arrive à Matignon. Elle souhaite aussi rétablir la « justice fiscale » et abroger la la immigration.
Une députée PS soutient l'idée d'un vote pour désigner le Premier ministre du NFP, « comme tout son groupe »
La députée PS de Paris Céline Hervieu soutient la proposition du premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure d'organiser un vote pour trancher qui sera le ou la candidate du Nouveau Front populaire, « comme tout (son) groupe ».
Un député PS fâché avec Yaël Braun-Pivet
Le député PS Arthur Delaporte s'insurge sur X de la tentative de faire reconduire Yaël Braun-Pivet au perchoir alors que « le bloc macroniste a perdu les élections ». Preuve que dans la coulisse, les discussions feraient rage ? Ou entrée en matière à peu de l'ouverture de la session ?
C'est dans une heure…
que s'ouvrira officiellement la 17e législature. Avec deux séances d'élection, du ou de la présidente cet après-midi, des membres du Bureau demain à la même heure.
Attal et Darmanin seront-ils à Paris à 15 heures?
Le Premier ministre démissionnaire est parti dans la matinée avec le ministre de l'Intérieur à Nice (Alpes-Maritimes) après l'incendie qui a tué sept personnes, dont trois enfants.
Gabriel Attal vient de poster un message sur X.
Au fait… pourquoi appelle-t-on perchoir le Perchoir ?
Même si de drôles d'oiseaux y ont pris place, et que les échassiers n'y sont pas les bienvenus, la place pour les jambes étant aussi limitée qu'à bord d'un avion de ligne pour un passager d'1m80, on ne sait pas vraiment pourquoi la place du président de l'Assemblée nationale est appelée « perchoir ». Sans doute à cause de sa place centrale dans l’hémicycle qui lui permet, sans y laisser trop de plumes, d'observer tout l'hémicycle, et alors même que l'altitude n'est pas la plus haute, manière de dire que le 4e personnage de l'Etat reste un député parmi les autres.
Si vous nous rejoignez
Vous êtes les bienvenus! Avec une Assemblée morcelée, en trois camps principaux plus ou moins retranchés, l'élection du ou de la présidente de l'Assemblée nationale n'est acquise à personne. Au fil de la matinée, on a fait des petites présentations des six candidats en lice, à départager au cours d'un vote à bulletins secrets qui va nécessiter au moins trois tours, qui pourra réserver des surprises, et qui va durer plusieurs heures.
Juvin, une candidature pour demain ?
Les députés du groupe la Droite républicaine (ex-LR), présidé par Laurent Wauquiez, ont formellement désigné Philippe Juvin comme candidat à la présidence de l'Assemblée nationale après avoir mené des discussions avec le camp macroniste, a indiqué à l'AFP une source du parti. Selon laquelle le groupe cherchait ces dernières heures à avoir « la garantie d'une vice-présidence ». Juvin pourrait être amené, selon le rapport de force, à ne briguer que le premier tour. « Nous, on demande des postes », indique un cadre du parti.
Une mobilisation de gauche pour peser sur le vote cet après-midi
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées place de la République à Paris, à l'appel notamment de la CGT et de la FSU, « pour mettre l'Assemblée nationale sous surveillance » et demander le « respect » du résultat des élections.
La fédération CGT des cheminots avait annoncé la semaine dernière, suivie par la centrale de Montreuil, des rassemblements devant « toutes les préfectures » en France et initialement « devant l'Assemblée nationale ». « Il faut rejoindre ces rassemblements pour mettre l'Assemblée nationale sous surveillance », avait souhaité la N°1 de la CGT Sophie Binet, appelant de ses vœux « une pression populaire, une pression citoyenne pour que le résultat des élections soit respecté ».
Qui est Naïma Moutchou ?
L'ancienne vice-présidente de l'Assemblée Naïma Moutchou sera la candidate du groupe Horizons à la présidence de l'Assemblée cet après-midi. Députée du Val-d'Oise depuis 2017, vice-présidente de la commission des Lois depuis 2020, l'avocate de 43 ans a rejoint le parti d'Edouard Philippe en 2021, où elle a été chargée du « pôle idées ».
Philippe Juvin, le candidat surprise de la droite
Après d'intenses négociations, le député LR des Hauts-de-Seine a été préféré à Annie Genevard pour tenter de conquérir le perchoir. Initialement favorite, cette dernière sera finalement candidate pour la vice-présidence de l'Assemblée nationale.
Le chemin semé d'embûches de Yaël Braun-Pivet
Présidente sortante de l’Assemblée nationale, elle avait réussi à l’emporter il y a deux ans, contre vents et marées. Réussira-t-elle une nouvelle fois à s’imposer alors qu'Horizons a investi face à elle Naïma Moutchou ?
Un jour déterminant
Ce jeudi après-midi a lieu l'élection du ou de la présidente de l'Assemblée. Qui sera élu, alors que ni la gauche, ni l'ancien bloc présidentiel, ni la droite, ni l'extrême droite n'ont de majorité ? La bataille est très ouverte.
L'issue sera déterminante à double titre : d'un côté Emmanuel Macron attendait de connaître les rapports de force dans l'hémicycle - et que la gauche se déchire -, de l'autre les négociations entre alliés du Nouveau Front populaire sont à l'arrêt depuis lundi.
Communistes, écologistes mais surtout socialistes et Insoumis ne parviennent pas à s'entendre sur un potentiel Premier ministre à proposer pour Matignon. La désignation du communiste André Chassaigne, figure de l'Assemblée, comme candidat unique du NFP pour le Perchoir, a certainement simplifié l'équation.
