Combs-la-Ville : deux hommes condamnés après la découverte de deux Lexus volées

Les deux propriétaires avaient signalé leur voiture dérobée, l’une à Paris dans le XVe arrondissement, l’autre à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne). La géolocalisation des véhicules a permis aux policiers de les retrouver à Combs.

Illustration. C'est dans la zone industrielle de Combs-la-Ville que les policiers de la brigade anticriminalité ont retrouvé les deux Lexus volées début mai. LP/Olivier Arandel
Illustration. C'est dans la zone industrielle de Combs-la-Ville que les policiers de la brigade anticriminalité ont retrouvé les deux Lexus volées début mai. LP/Olivier Arandel

    Qui ne connaît pas Lexus, une marque du constructeur automobile de luxe créée par le groupe japonais Toyota ? Des voitures aux faibles émissions de CO2 et dont le prix varie de 34 000 euros minimum à plus de 150 000 euros TTC… Des modèles qui attirent forcément la convoitise, voire des vols. C’est ce qui est arrivé à deux propriétaires de véhicules de cette marque début mai. L’un réside à Paris dans le XVe arrondissement, l’autre à Nogent-sur-Marne dans le Val-de-Marne.

    Une enquête est aussitôt ouverte. La géolocalisation des deux véhicules permet de les situer… à Combs-la-Ville, dans la zone industrielle, boulevard de France. Les policiers de la brigade anticriminalité s’y rendent le 7 mai. Là, ils voient une Lexus placée dans un conteneur posé sur un camion. À proximité, deux hommes circulent dans une camionnette. En y regardant de plus près, ce sont finalement les deux Lexus volées qui se trouvent dans le conteneur ! Les deux hommes aperçus à proximité sont interpellés et placés en garde à vue. Dans la camionnette, les policiers découvrent des gants, ainsi que des rails servant à monter les voitures volées dans le camion.

    Ils ont écopé de 12 mois de prison avec sursis probatoire

    Mais au commissariat de police, les deux suspects ne parlent pas. Difficile de prouver un trafic plus important derrière ceux qui ne sont possiblement que de petites mains. En tout cas, des investigations de téléphonie permettent de constater que leurs deux téléphones portables ont borné sur les lieux des vols au moment où ils ont eu lieu. Face à son téléphone plus bavard qu’il ne pensait, un des prévenus s’énerve et tente de reprendre son appareil en se jetant dessus. Voulait-il le casser pour le rendre définitivement muet ? Il a fallu plusieurs policiers pour maîtriser l’individu…

    Les deux hommes âgés de 23 ans et originaires de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) pour l’un, Eysines (Gironde) près de Bordeaux pour l’autre, ont été jugés en comparution immédiate le 10 mai dernier. Le procureur de la République, Jean-Michel Bourlès, a requis dix-huit mois d’emprisonnement ferme pour l’un et deux ans de prison ferme pour l’autre, avec mandat de dépôt pour les deux.

    Au final, le tribunal correctionnel de Melun les a condamnés à douze mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans avec obligation de travailler, d’indemniser les victimes et d’effectuer des travaux d’intérêt général (TIG) de 140 heures chacun.