Seine-et-Marne. Législatives (10e). Juliette Méadel s’invite chez les électeurs à Torcy

 Lognes, jeudi soir. Accompagnée par le sénateur PS Vincent Eblé (au centre), Juliette Méadel (à gauche), candidate PS dans la 10e circonscription, fait du porte -à-porte pour réaffirmer ses valeurs de gauche.
Lognes, jeudi soir. Accompagnée par le sénateur PS Vincent Eblé (au centre), Juliette Méadel (à gauche), candidate PS dans la 10e circonscription, fait du porte -à-porte pour réaffirmer ses valeurs de gauche. LP/Julie Olagnol

    « Où en est le PS ? », interroge Annie, une habitante de la rue Jules Raimu, à Lognes, un secteur traditionnellement ancré à gauche. Installée dans son salon, Juliette Méadel, qui a pourtant voté Emmanuel Macron dès le premier tour de la présidentielle, tente de lui répondre tout en réaffirmant ses « valeurs de gauche ».

    L'ex-secrétaire d'Etat à l'Aide aux victimes, investie par le Parti Socialiste dans la 10e circonscription aux législatives, faisait du porte-à-porte, jeudi soir, en compagnie du sénateur PS Vincent Eblé. « Je veux porter votre voix de gauche à l'Assemblée nationale. Je suis de la gauche progressiste. Celle qui transforme, pas celle du Grand Soir. Je ne serai ni dans la fronde, ni dans l'opposition mais je serai exigeante », assure celle qui brigue le siège d'Emeric Bréhier (PS) qui a choisi de ne pas rempiler.

    Une exigence affirmée notamment sur les services publics. « C'est le patrimoine de ceux qui n'en ont pas. Les transports posent problème dans la 10e circonscription. Je m'intéresse à l'éducation, que ce soit les suppressions de postes ou l'accès aux études supérieures », détaille la candidate, avocate et mère de quatre enfants.

    Dans l'appartement de Maryline, Juliette Méadel en profite pour rappeler son action dans le gouvernement Valls. « J'ai créé un service public de l'aide aux victimes. Je ne serai pas candidate à ma propre succession mais je m'interroge car il n'y a pas de ministère chargé des victimes dans le nouveau gouvernement. J'ai à cœur les questions de sécurité ».

    Juliette Méadel invite les autres candidats aux législatives de la 10e circonscription à se retrouver pour un débat public. « C'est la première fois que je me soumets au vote pour être parlementaire », conclut-elle, mettant en avant son « expérience au sens militant » comme un atout.