Maison-Rouge : les parents manifestent contre la fermeture d’une classe

En investissant la cour de l’école primaire, ils ont ralenti l’entrée en classe des enfants pour exprimer leur mécontentement.

 Maison-Rouge, ce lundi matin. Les parents d’élèves de Maison-Rouge ont ralenti le fonctionnement de l’école.
Maison-Rouge, ce lundi matin. Les parents d’élèves de Maison-Rouge ont ralenti le fonctionnement de l’école. LP/Sébastien Blondé

    Objectif atteint pour une vingtaine de parents mécontents. Ils ont perturbé gentiment l'entrée en classe des élèves, en investissant la cour de l'établissement et en manifestant, ce lundi matin, contre la fermeture d'une classe à la rentrée prochaine, à l'école primaire de Maison-Rouge.

    Cette modification sera peut-être assortie d'un départ de l'actuelle directrice par intérim, qui remplace pour le moment la titulaire en arrêt maladie. Cela n'enchante pas non plus les parents qui réclament de la stabilité à la tête de l'école.

    Conformément à leur plan, les manifestants ont ralenti le bon fonctionnement de l'établissement en ce début de semaine pluvieux. Les enfants sont entrés en classe avec trois-quarts d'heure de retard sur l'horaire normal de 8 h 30. Plutôt contents d'avoir vu pu jouer plus longtemps que prévu.

    Deux déléguées de parents d'élèves doivent rencontrer des représentants de l'inspection académique de Provins, en ce début d'après-midi.

    « De quatre classes, on passerait à trois, avec une classe à triple niveau »

    « De quatre classes, on passerait à trois, avec une classe à triple niveau CP-CE1-CE2 pour une trentaine d'élèves, craint Cécile Couasnon, l'une d'elles. Alors qu'on a déjà des doubles niveaux qui fonctionnent bien… On fait aussi face à un changement d'équipe régulier, comme cette année où elle a été complètement remodelée. Alors c'est compliqué, autant pour les enseignants que pour les enfants. »

    L'école de Maison-Rouge compte 73 élèves et fonctionne en regroupement pédagogique intercommunal avec l'école élémentaire de Vieux-Champagne, qui en totalise de son côté une quarantaine. Une pétition pour le maintien de la classe menacée a par ailleurs recueilli près de 200 signatures parmi les habitants du village.