Montereau : l’auteur des dégradations en série en centre-ville dort en prison

A peine sorti du tribunal de Fontainebleau, où il avait écopé de 8 mois avec sursis, l’homme, âgé de 34 ans, a récidivé en incendiant une poubelle vendredi dernier. Cette fois, il a été condamné à dormir le soir en prison et à se soigner. Il est aussi interdit de séjour à Montereau durant quatre mois.

Mardi 5 mars 2024. Comme chez d'autres locaux et commerces du centre-ville, la vitrine de la permanence du député Jean-Louis Thiériot a été la cible d'un acte de vandalisme lundi 4 mars dernier. DR.
Mardi 5 mars 2024. Comme chez d'autres locaux et commerces du centre-ville, la vitrine de la permanence du député Jean-Louis Thiériot a été la cible d'un acte de vandalisme lundi 4 mars dernier. DR.

    Peu après 23 heures, vendredi dernier, une habitante de Montereau donne l’alerte. Elle vient d’apercevoir un homme en train de mettre le feu à une poubelle du côté de la place du Colonel Fabien, située en centre-ville de Montereau, près de la confluence entre l’Yonne et la Seine. Disposant du signalement du suspect, les effectifs de la police municipale et de la brigade anticriminalité du commissariat de police nationale repèrent rapidement la silhouette d’un homme. Ce dernier tient dans une main un briquet et dans l’autre une grosse pierre… et il sent fort la fumée.

    A la vue des policiers, il tente de se débarrasser de la pierre. Alcoolisé, il reconnaît les faits. Les forces de l’ordre ont d’autant moins de doute d’avoir interpellé l’incendiaire qu’elles l’ont déjà arrêté début mars pour une série de dégradations commises dans le centre-ville.

    Une petite dizaine de boutiques dégradées début mars

    « Ce Monterelais a de nouveau été interpellé et jugé dès lundi. Il est désormais placé sous le régime de semi-liberté et dort donc en prison, et a écopé de 4 mois d’interdiction de paraître à Montereau, se félicite le maire James Chéron (UDI) sur Facebook. Espérons que ces sanctions, ajoutées à son obligation de soins jugée le 7 mars dernier, le dissuaderont durablement de recommencer ! »

    L’élu, qui espère enfin voir cesser le trouble, entend également mettre en avant le rôle du Centre Superviseur Urbain municipal dont l’efficacité a pu être mise en doute par certains commerçants victimes des premières dégradations. Début mars, le trentenaire avait brisé les vitrines d’une petite dizaine de boutiques, ainsi que celles des permanences de James Chéron et du député de la circonscription Jean-Louis Thiériot (LR). Pour ces faits, il a été condamné le 7 mars dernier à 8 mois de prison intégralement assortis d’un sursis probatoire. A l’issue de son procès, il était ressorti libre avec une obligation de soins, de travail et d’indemnisation des victimes.