Une nouvelle clinique aux portes de la ville

Une nouvelle clinique aux portes de la ville

    Le bâtiment aux allures de paquebot est déjà devenu familier des habitants de Noisy-le-Grand. Depuis le début du mois, le nouvel hôpital privé de Marne-la-Vallée accueille ses premiers patients. Né du rapprochement, en 2003, des cliniques de Neuilly-sur-Marne et de Noisy-le-Grand, qui ont fermé leurs portes à la fin du mois d'août, l'établissement aura nécessité dix-huit mois de travaux et 40 millions d'euros d'investissement. Si le bâtiment a été construit sur le territoire de Bry-sur-Marne (Val-de-Marne), il se trouve en bordure immédiate du quartier du Mont-d'Est à Noisy-le-Grand. Une « situation géographique idéale » selon Eric Allemon, l'un des deux médecins à l'origine du projet bâti sur un terrain acheté à l'établissement public Epamarne en 2006. « Nous nous trouvons aux portes de l'A 4, à trois minutes à pied de la station de RER A, près du centre commercial des Arcades. Et nous rayonnons sur un bassin de 300 000 habitants. »

    Le « plus grand hôpital privé de l'Est parisien » est organisé autour de trois pôles : un service urologie doté d'une immense salle de dialyse, un pôle dédié à la chirurgie « de la dent de sagesse à l'intervention esthétique » et une équipe de chirurgie de l'obésité. Sans oublier la maternité qui accueillera en rythme de croisière 1 500 naissances par an. Le tout dans un bâtiment de 18 000 m 2 qui abrite 200 lits. En plus des 150 employés transférés depuis les deux sites de Seine-Saint-Denis, Eric Allemon et son associé ont recruté 80 salariés dont plusieurs praticiens renommés. « On a même dû refuser des candidatures de chirurgiens », s'étonne le médecin, par ailleurs conseiller municipal UMP d'opposition à Noisy-le-Grand.

    Des services payants dignes d'un quatre-étoiles

    Quant à l'accueil du patient, il se veut irréprochable. Toutes les chambres (dont 80 % sont individuelles) offrent une vue imprenable sur un panorama s'étendant de la tour Montparnasse à Roissy. Moyennant un supplément de 120 â?¬ par nuit, on pourra même s'offrir une des dix suites de 40 m 2 avec salon privé et balcon. Accessible par un hall qui n'est pas sans rappeler celui d'un hôtel, la clinique offre des services payants dignes d'un quatre-étoiles : wi-fi, écran tactile avec location de films, minibar. Mais Eric Allemon l'assure : son établissement n'est pas réservé aux plus fortunés.

    « La moitié de nos praticiens relève du secteur 1 et ne pratique pas de dépassements d'honoraires. » A peine ouvert, l'hôpital programme déjà une extension : une annexe dédiée à la radiologie et aux analyses médicales devrait voir le jour dans quelques mois.