Affaire du baiser forcé : Luis Rubiales annonce qu’il va démissionner
Le patron de la fédération espagnole de football est dans la tourmente après son baiser à la joueuse Jennifer Hermoso, lors de la victoire de son équipe à la Coupe du monde féminine.
Il a fini par se faire une raison. Le président de la fédération espagnole de football Luis Rubiales, accusé d’avoir imposé un baiser à la joueuse Jennifer Hermoso lors de la victoire de l’Espagne à la Coupe du monde féminine, a annoncé dimanche dans un entretien au journaliste britannique Piers Morgan qu’il allait remettre sa démission.
Sur X, Piers Morgan a dévoilé un extrait d’environ deux minutes de son entretien avec Luis Rubiales. Questionné sur une éventuelle démission de son poste de président de la fédération espagnole de football, le dirigeant a assuré « qu’il allait le faire », notamment parce qu’il ne peut pas « continuer son travail ».
« J’ai discuté avec mon père, avec mes filles, aussi avec des amis », poursuit-il. Ces derniers lui auraient conseillé de prendre cette décision, notamment pour éviter de « blesser » les gens qu’il aime et le sport qu’il aime. « C’est la chose la plus intelligente à faire désormais », conclut-il.
Vendredi, le parquet espagnol a réclamé l’inculpation pour agression sexuelle de Luis Rubiales. « Le procureur demande que Luis Rubiales soit auditionné en qualité d’inculpé et Jenni Hermoso en tant que victime », avait-il indiqué dans un communiqué. Depuis une récente réforme du Code pénal espagnol, un baiser non consenti peut être considéré comme une agression sexuelle, catégorie pénale regroupant tout type de violence sexuelle.
Le sacre des Espagnoles éclipsé
Refusant dans un premier temps de démissionner pour « un petit bisou consenti », il avait attaqué, lors d’un discours retentissant le 25 août, un supposé « faux féminisme » et argué qu’il avait obtenu l’autorisation de la joueuse avant de l’embrasser. Une version démentie par Jenni Hermoso.
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Cette affaire, qui a entraîné la suspension temporaire de Rubiales par la Fifa, a plongé le foot espagnol dans le chaos et éclipsé le sacre mondial de l’équipe nationale féminine. Critiqué par ses joueuses, le sélectionneur Jorge Vilda, un proche de Rubiales, a été limogé mardi par la fédération et remplacé par son ancienne adjointe, Montse Tomé.
