Basket : comment le shooteur Keith Horsnby, fils d’un célèbre musicien, a atterri à Boulogne-Levallois

Pour l’ouverture de sa saison en Eurocoupe, avec un déplacement ce mardi à Ankara en Turquie, Boulogne-Levallois pourra compter sur son nouvel arrière, spécialiste du tir à 3 points, qui a la particularité d’être le fils d’un chanteur américain multi récompensé et mondialement connu.

Spécialiste du tir à 3 points, Keith Hornsby sera l'un des atouts de Boulogne-Levallois cette saison. (Photo by Anthony Dibon/Icon Sport)
Spécialiste du tir à 3 points, Keith Hornsby sera l'un des atouts de Boulogne-Levallois cette saison. (Photo by Anthony Dibon/Icon Sport)

    Il n’a rien entendu. Concentré avant de faire son entrée sur le parquet du palais des sports Marcel-Cerdan pour le premier match à domicile de Boulogne-Levallois contre Monaco, Keith Hornsby n’a pas entendu ces notes de piano qu’il connaît pourtant si bien. Une mélodie pop-rock, datant des années 1980, bien loin des standards musicaux que les sonos crachent d’ordinaires dans les salles de basket, mais qui sonne en chacun de nous. Et plus encore pour le nouvel arrière des Metropolitans. Car cette chanson – « The way it is » – a été composée et interprété par son père, Bruce. Cet hymne à la tolérance a occupé la tête des charts du monde entier durant des semaines et été récompensé de nombreux prix. Même Tupac, légende du rap US tragiquement décédée, a « samplé » le morceau pour son titre « Changes ».

    « Partout où j’ai joué on m’a mis cette musique, le speaker la lance, me regarde et guette ma réaction, sourit l’intéressé, né le 30 janvier 1992. Ça ne me dérange pas, je suis sans doute le seul basketteur à avoir un père musicien aussi célèbre. Mais je trouve dommage de mettre toujours la même chanson. C’est peut-être la plus connue mais mon père en a écrit et chantées plusieurs. C’est une grande chanson mais ce n’est pas la plus belle pour moi. On l’a trop entendue. Les vrais fans savent qu’il y en a beaucoup d’autres. »