Boxe. Cissokho grandit dans l’ombre de Yoka

Le boxeur français a remporté son troisième combat chez les pros en lever de rideau de celui de son ami Tony Yoka.

 Souleymane Cissokh
Souleymane Cissokh KDLP/Ringstar

    En octobre au Zénith de Paris? il n'avait passé que deux minutes sur le ring en s'imposant par KO dès le 1 er round. Cette fois, Souleymane Cissokho, médaillé de bronze à Rio et capitaine de la « Team Solide » aux JO a patienté 7 reprises avant de s'imposer par arrêt de l'arbitre à la Seine Musicale de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) devant le champion d'Espagne Jose Manuel Clavero.

    « Je ne sais pas si ce combat était plus dur que le précédent mais il était plus long, ça c'est sûr, sourit le copain d'entraînement de Tony Yoka. J'ai fait ma boxe et je crois que ça a plu au public donc je suis content. »

    « Ça me donne envie d'être champion du monde. »

    Après 3 combats professionnels, Cissokho reste invaincu. Objectif rempli. « Je suis toujours en apprentissage. j'avais un adversaire vaillant. Je n'ai pas senti passé les rounds, je suis donc prêt à en faire plus. Je me suis senti bien du début à la fin, j'ai bien géré mon combat. »

    Le Français est incontestablement en train de grandir : «J'ai appliqué ce que Virgil Hunter m'a demandé. J'ai beaucoup gagné en puissance. J'ai pris peu de coups car le principe de la boxe, c'est toucher sans se faire toucher. J'ai allongé le bras avant et j'ai été précis. »

    Cissokho sort aussi de l'ombre de son ami Yoka. « Je suis sur mon chemin avec ma propre histoire. Les gens ont l'air fier de moi. Le public m'a donné de la force et ça me donne envie d'une chose. » Laquelle ? « Etre champion du monde ! »