David Millar a trouvé son coin de paradis

David Millar a trouvé son coin de paradis

    Le truc, c'est de trouver l'endroit parfait en Europe. « Je voulais changer un peu de la France (NDLR : il a quitté Biarritz en 2004, après les aveux de dopage qui lui ont valu deux ans de suspension). Depuis 2007, j'habite avec ma fiancée Nicole, qui est anglaise, à une quinzaine de kilomètres de Gérone, une maison isolée dans un petit village qui s'appelle Cornella Del Terli, explique Millar. Tous les 2 km, il y a un clocher et quelques maisons. C'est la vie idéale. Plusieurs coureurs américains s'étaient installés dans la région il y a quelques années (NDLR : Armstrong, Hamilton notamment). Aujourd'hui, une vingtaine de coureurs professionnels de toutes nationalités y vivent, souligne-t-il. Il y a un grand aéroport, avec notamment Ryanair (NDLR : une compagnie low-cost desservant directement toutes les destinations) ».

    Des tapas à la cuisine la plus tendance

    « Il y a quelques-uns des meilleurs restaurants au monde. La Catalogne est à la mode ! Il y a El Bulli près de Rosas (NDLR : le chef Ferran Adria est le roi de la cuisine conceptuelle avec marshmallow de parmesan, oeufs sphériques d'aspergesâ?¦ Menu dégustation à 165 â?¬ ). Je vais davantage dans un petit restau du centre-ville, le Draps avec de la cuisine catalane moderne, à base de fruits par exemple. Il y a aussi des plats plus classiques, des viandes. Je fréquente aussi OCI, où on mange de la bonne bouffe française. De la gastronomie pour tous les jours. Et il y a une foule d'endroits à tapas qui me rappellent Biarritz et ses bars. »

    Moins d'amis, davantage d'amour

    « A Biarritz, j'avais beaucoup d'amis. Désormais, j'ai une vie très calme, avec Nicole. Je ne vois pas beaucoup d'amis du vélo. Nous avons davantage des amis espagnols. Pas très loin de chez nous, à l'Escala, il y a une plage calme. Nicole, qui fait du VTT, y va et je la rejoins à vélo après ma sortie d'entraînement. Les gens de cette région sont assez sportifs et c'est plutôt inattendu pour l'Espagne. »

    Retourner au musée Dali

    « Nous habitons à 20 km du musée Dali. Je n'y suis allé qu'une fois et il y avait un peu trop de monde à mon goût. On sent que les gens sont très fiers de leur culture, de Dali, de Gaudi (NDLR : le fameux architecte de Barcelone), et ils ont raison. L'espagnol est une langue assez dure. Je m'y mettrai si on a des enfants et que nous sommes toujours là. »