« Etre désiré, ça fait plaisir »

Monsef Zerka, attaquant de Nancy

« Etre désiré, ça fait plaisir »

    Les nancéiens seront les derniers pros de L 1 à reprendre l'entraînement cet après-midi. Monsef Zerka, 27 ans, sera présent alors qu'il pourrait changer de club à l'occasion de ce mercato d'hiver, officiellement ouvert depuis aujourd'hui. Partira ? Partira pas ? Actuellement en stand-by, l'attaquant international marocain nous explique comment un footballeur vit une telle situation.

    Qu'en est-il de votre avenir ?

    Monsef Zerka. On a parlé de moi à Strasbourg, à Nantes ou encore à Parme. L'entraîneur strasbourgeois, Jean-Marc Furlan, m'a même laissé un message il y a quelque temps. Mais, pour le moment, je suis toujours nancéien, j'ai un contrat jusqu'en 2010 avec l'ASNL.

    Comment avez-vous réagi en apprenant l'intérêt de ces clubs ?

    Etre désiré, il faut avouer que ça fait plaisir. C'est une preuve de reconnaissance, même s'il y a forcément une différence entre des contacts et une signature.

    En discutez-vous entre coéquipiers dans le vestiaire ?

    Oui, et on en rigole. On s'intéresse tous aux rumeurs de transfert. Quand un joueur est annoncé quelque part, ça chambre pas mal. On lui dit par exemple qu'on viendra le voir dans sa nouvelle ville.

    Avez-vous envie de quitter le club ?

    Ce que je veux surtout, c'est du temps de jeu (NDLR : il a disputé 14 matchs en L 1 cette saison, dont 7 comme titulaire).

    J'en ai eu avant la trêve, mais il faut attendre de voir ce qui va se passer lors de ce mercato. Nancy a déjà recruté l'attaquant islandais Veigar Pall Gunnarsson. Si l'ASNL achète encore deux autres joueurs évoluant à mon poste, il n'y aura pas besoin de me dire qu'on ne compte pas sur moi. Dans ce cas-là, j'aimerais partir.

    Cette période est-elle difficile mentalement ?

    J'essaie de ne pas me prendre la tête avec ça. Je donne toujours le maximum lorsque je suis sur le terrain. Je pense que la situation des dernières semaines a été plus compliquée pour un gars comme Jean Calvé, qui possède un bon de sortie, mais qui n'a pas eu l'occasion de jouer et donc de se montrer.

    Finalement, êtes-vous pour ou contre le marché d'hiver ?

    Pour à 100 % ! Le mercato est une bonne chose pour les clubs et pour les joueurs. Ã?a permet de gagner six mois, ça évite d'attendre jusqu'en juin. Or, six mois, c'est important pour un footballeur, sachant qu'une carrière dure une dizaine d'années seulement.