National : le Red Star en Ligue 2 si… Les scénarios d’une montée qui ne fait plus de doute

Vainqueur à Marignane (2-0) vendredi, le Red Star validera mathématiquement sa montée en Ligue 2, cinq ans après l’avoir quittée, dès vendredi prochain s’il bat Dijon à Bauer lors de la 30e journée.

Le Red Star est à 90 minutes d'une montée en L2. Icon Sport
Le Red Star est à 90 minutes d'une montée en L2. Icon Sport

    Le stade Bauer s’apprête à vivre une soirée historique, le vendredi 19 avril (19h30). Si la montée du Red Star ne fait plus aucun doute, elle serait mathématiquement validée en cas de succès face à Dijon, 7e au classement. Le leader, vainqueur vendredi à Marignane (2-0), compte actuellement 10 points d’avance sur Niort (2e) et 13 sur Martigues (3e) qui dispute son match de la 29e journée lundi soir à Nancy. Le Red Star possède également l’avantage du goal-average sur ses deux poursuivants, ce qui lui donne virtuellement un point de plus en cas d’égalité.

    Quel que soit le résultat de Martigues à Nancy lundi, le Red Star ne pourra pas être rejoint s’il s’impose face à Dijon. Niort et Martigues s’affrontent le vendredi 26 avril lors de la 31e journée et l’une des deux équipes — ou les deux en cas de match nul —, n’auront pas la possibilité de réaliser un carton plein lors des cinq derniers matchs.

    Il y a donc trois cas de figure pour que le Red Star monte en L 2 dès vendredi :

    1. Le Red Star bat Dijon, il monte en Ligue 2 même si Martigues gagne lundi à Nancy et quels que soient les résultats de Martigues-Cholet et Sochaux-Niort lors de la 30e journée.
    2. Martigues perd lundi à Nancy. Le Red Star monte en Ligue 2 s’il fait nul contre Dijon et Martigues ne bat pas Cholet. Le Red Star monte en Ligue 2 s’il perd contre Dijon et Martigues ne bat pas Cholet.
    3. Martigues obtient le nul à Nancy. Le Red Star monte en Ligue 2 si Martigues ne fait pas un meilleur résultat que lui face à Cholet.

    « Il n’y aura pas de place à la fête avant le 17 mai »

    L’entraîneur Habib Beye ne veut pourtant pas rentrer dans les calculs. « Il reste cinq balles à mettre, nous, on ne voit pas l’aspect d’une victoire sur cinq, a prévenu le coach du Red Star vendredi après le match. Je le dis depuis le début : cette équipe doit marquer l’histoire du National. Pour marquer l’histoire du National, vous devez gagner tous les matchs jusqu’à la fin pour déjà s’approcher du record de points dans ce championnat à 18 équipes. Rodez avait fait une saison stratosphérique en marquant 76 points en 2018-2019. Marquer plus de 70 points (le Red Star en a 62) dans un championnat où six équipes descendent, ce serait déjà historique pour moi. On veut aussi terminer meilleure attaque, pour le moment on est à égalité avec Niort. On veut aussi avoir le plus grand nombre de victoires. »

    Après leur succès face à Niort, les joueurs du Red Star avaient demandé quatre jours de repos à leur entraîneur. Demande refusée… « Ce soir, ils m’ont encore regardé mais ils ont vite compris, sourit Beye. Il n’y aura pas de place à la fête avant le 17 mai même si, comptablement, on peut obtenir cette montée avant la dernière journée. Comptez sur moi pour ne pas les lâcher et les maintenir sous pression. Il faut qu’on soit un très très beau champion, pas juste un champion. Ce que font ces garçons par rapport au traumatisme qu’ils ont vécu l’an dernier est juste extraordinaire. Ils montrent qu’ils sont la meilleure équipe de National, mais ils s’en donnent les moyens. Je suis fier d’eux, mais il faut qu’ils continuent jusqu’au 17 mai. »