«Personne n’a été capable de le remettre dans le droit chemin» : Benjamin Mendy, du titre mondial à la prison

Le défenseur des Bleus et de Manchester City, en détention provisoire depuis fin août, passe de nouveau devant la justice ce vendredi.

Il y a un peu plus de trois ans, Benjamin Mendy fêtait la victoire en finale de Coupe du monde avec les Bleus à Moscou. LP/Arnaud Journois
Il y a un peu plus de trois ans, Benjamin Mendy fêtait la victoire en finale de Coupe du monde avec les Bleus à Moscou. LP/Arnaud Journois 

    Fini les entraînements dirigés par Pep Guardiola, les matchs à l’Etihad Stadium, avec son équipe de Manchester City, et le confort de sa maison de Prestbury, dans la campagne anglaise. Depuis le 27 août et son placement en détention provisoire par le tribunal de Chester, Benjamin Mendy a troqué son quotidien de footballeur pour celui d’un prisonnier d’Altcourse, établissement pénitentiaire de Liverpool. Un peu plus de trois ans après son titre de champion du monde remporté avec les Bleus en Russie, le latéral gauche est aujourd’hui soupçonné d’avoir commis une agression sexuelle en janvier et quatre viols : trois sur la même jeune femme en octobre dernier, un quatrième sur une jeune fille de 17 ans en août. Son placement en détention provisoire s’explique toutefois pour une autre raison.

    Le jeune homme originaire de Palaiseau (Essonne) paye en fait au prix fort le fait de ne pas avoir respecté les conditions de son contrôle judiciaire mis en place après ses deux premières arrestations, en novembre et janvier dernier. Selon une source judiciaire britannique, elles lui interdisaient de recevoir plus de quatre personnes chez lui si elles ne faisaient pas partie de ses proches ou ne travaillaient pas pour lui. Une règle bafouée en août, quand le joueur a invité une vingtaine de personnes à son domicile.