Handball: Alors, c'est qui le coach de Tremblay ?

La saison n'a pas encore débuté que les dirigeants tremblaysiens auraient déjà trouvé un successeur à Benjamin Braux pour l'exercice 2019-2020. Il s'agirait de Rastko Stefanovic.

    La saison de Starligue n'a pas encore commencé que Tremblay pourrait déjà créer la première surprise de l'exercice qui ouvrira début septembre. En attendant de pouvoir le faire sur le terrain au mois de septembre, c'est en coulisses que le club de Pascal Papillon pourrait déjà prendre tout le monde à contre-pied. Un an avant la fin du contrat de Benjamin Braux (35 ans), qui dirige les Jaune et Noir depuis la saison dernière, les dirigeants auraient déjà choisi celui qui lui succédera à l'été 2019.

    Depuis quelques jours, le milieu bruisse en effet de rumeurs assurant que Tremblay se serait déjà mis d'accord avec Rastko Stefanovic (47 ans), ancien demi-centre (2005-2011) et entraîneur-adjoint (2013) tremblaysien, dont le contrat à Ivry vient de prendre fin.

    « Beaucoup de bruits circulent autour de Rastko parce qu'il quitte Ivry et que c'est un ancien de la maison, reconnaît le président Pascal Papillon. Mais ce ne sont que des fantasmes. On n'est pas du style à faire signer les gens un an à l'avance. » A l'image de Vincent Gérard, gardien de Montpellier qui s'est engagé avec le PSG deux ans avant le début de son contrat en 2019, ou du pivot nantais des Experts, Nicolas Tournat, qui rejoindra Kielce (Pol) en 2020, l'anticipation est, pour l'heure, essentiellement l'apanage des joueurs. Pas vraiment celui des entraîneurs.

    Début juin, lors de la soirée récompensant les meilleurs joueurs et entraîneurs de la saison, les lointaines retrouvailles entre Tremblay et Stefanovic ont pourtant animé nombre de conversations dans les salons feutrés du Pavillon Ledoyen.

    « A Pontault-Combault, à Créteil, à Tremblay... cela fait des semaines qu'on m'annonce un peu partout, s'amuse Stefanovic. Mais je n'ai rien, je ne suis pas de ceux qui se proposent à droite, à gauche. Je fais une pause en attendant de trouver un très bon projet en France ou à l'étranger. » Ce projet se trouve-t-il du côté de Tremblay ?

    Seule certitude pour Benjamin Braux, « à force d'être colportée, la rumeur devient de plus en plus crédible aux yeux de tous ». A tel point que le coach tremblaysien reconnaît même « avoir demandé au président s'il était exact que Rastko avait déjà signé » pour 2019. « Il m'a répondu par la négative, explique Braux. Ça m'a perturbé le premier jour, mais aujourd'hui je ne me prends plus la tête avec ça. Quoi qu'il en soit, mon objectif est de faire une bonne saison. » Celle-ci fera forcément office de juge de paix. « Car la seule chose certaine, c'est que Benjamin a encore un an à faire, reprend le président Papillon. Nul ne peut prédire ce qui arrivera par la suite. Aura-t-il envie de rester, nous de le prolonger ? On a un an pour se dire les choses. »