Ineos : méthodes, organisation, projets... dans les secrets du nouvel empire du sport mondial

Le groupe pétrochimique britannique a débauché Jean-Claude Blanc du PSG pour superviser ses investissements dans le monde du sport. Le symbole d’une stratégie ambitieuse et financièrement solide.

Jim Ratcliffe, patron d'Ineos, s'est déjà porté candidat au rachat de Chelsea et Manchester United, deux clubs de Premier League. PA Images/Icon Spot
Jim Ratcliffe, patron d'Ineos, s'est déjà porté candidat au rachat de Chelsea et Manchester United, deux clubs de Premier League. PA Images/Icon Spot

    C’est un transfert bien plus discret aux yeux du grand public que celui de Lionel Messi au PSG, il y a un an et demi. Mais dans le milieu du sport business, l’annonce a décroché quelques mâchoires entre Noël et le Nouvel An. Le 26 décembre, le PSG a officialisé le départ de son directeur général, Jean-Claude Blanc, architecte de la construction de la marque depuis l’arrivée des Qataris, en 2011. Le nouveau projet du dirigeant à l’imposant CV, façonné entre Roland-Garros, les Jeux olympiques d’Albertville 1992 et la Juventus Turin ? Ineos.

    L’entreprise aux consonances grecques, l’une des très rares à pouvoir débaucher une figure de ce calibre, trace un sillon de plus en plus profond dans le monde du sport. Le football, avec l’achat de l’OGC Nice pour environ 100 millions d’euros en 2019 et du club de Lausanne, en Suisse, la Formule 1, avec un investissement dans l’écurie Mercedes, de Lewis Hamilton, le cyclisme, avec l’équipe du vainqueur du Tour de France 2019 Egan Bernal, la voile, l’athlétisme ou encore le rugby où la société apparaît sur le short des All Blacks.