Jugée pas assez clinquante, la Seine-Saint-Denis pourrait perdre des sites de compétition pour les JO 2024

Le département pourrait être amputé du futur site dédié au tir et de celui consacré au volley-ball. Les élus du 93 rappellent avec fermeté l’importance de ne pas toucher à l’héritage promis.

 Vue générale de la zone où le cluster des médias des JO 2024 sera aménagé, à cheval entre La Courneuve, Dugny et Le Bourget.  Un site a priori pas menacé par un transfert.
Vue générale de la zone où le cluster des médias des JO 2024 sera aménagé, à cheval entre La Courneuve, Dugny et Le Bourget. Un site a priori pas menacé par un transfert. TVK - SOLIDEO ; Image Luxigon

    La Seine-Saint-Denis, qui doit accueillir une large partie des Jeux olympiques de 2024, va-t-elle encore perdre des sites de compétition ? Officiellement rien n'est joué. « Les discussions ne sont même pas entamées », souffle-t-on au sein du comité d'organisation de Paris 2024 (Cojo).

    Celui-ci envisage de faire de sérieuses économies, « pour se donner une marge de manœuvre en cas de problèmes ». Notamment en cas de difficultés à boucler un programme marketing évalué dans le budget organisation (qui atteint 3,8 milliards d'euros, en plus des 3,2 milliards d'euros réservés aux ouvrages olympiques). De quoi inquiéter les élus.