L'orage noie le match du PSG
Des trombes d'eau. Un vent violent qui balaye le terrain et couche les poteaux de corner. Des supporteurs qui fuient les rangs les plus bas du stade Robert-Bobin d'Evry-Bondoufle. Et au final, Bertrand Layec, l'arbitre du match amical entre le PSG et le club grec de Panthrakikos, qui décide à raison, après vingt minutes d'attente, de reporter la rencontre à ce soir (19 heures).
Si Gérard Briat, l'organisateur de cette soirée avec le conseil général de l'Essonne, et son équipe ne pouvaient présumer l'ampleur de l'orage, leur gestion de l'incident interpelle. Contacté hier soir, Gérard Briat n'a d'ailleurs pu être joint. La priorité des organisateurs a consisté, en effet, à se protéger de la pluie au plus vite.
Les locaux administratifs du stade ont dès lors été littéralement pris d'assaut. Même les gendarmes mobiles ont paru davantage préoccupés par la quête d'un toit que par l'évacuation sans heurt du public. « C'était un vrai bordel car ce sont des bénévoles pour la plupart qui étaient là, raconte un témoin. Ils n'ont pas l'habitude de ce genre d'événement. »
Et que dire du contrôle d'accès au stade. Certains spectateurs, en fonction de leur emplacement dans les tribunes, ont vu leurs billets conservés par les stadiers. Difficile dans ces conditions de solliciter un remboursement. Vers 21 h 30, les plus opiniâtres tentaient encore de récupérer leurs 10 â?¬ , prix du billet. Pour les autres, rendez-vous est pris ce soir pour tenter d'assister à la rencontre.
Malgré ce contre-temps, les joueurs du PSG sont repartis détendus. Antoine Kombouaré en tête. « Il ne manquait plus que ça », a plaisanté Sylvain Armand en filant vers le bus. Le club de la capitale reviendra donc ce soir à Bondoufle. Initialement, les joueurs avaient été laissés au repos toute la journée après un début de semaine d'entraînement intensif.
