Michael Jordan fête ses 60 ans : les dix moments charnières de la carrière du « GOAT » du basket

Michael Jordan célèbre son soixantième anniversaire ce vendredi. Retour sur les moments clés qui ont fait la légende du joueur des Bulls avec six titres NBA, un titre NCAA, et deux titres olympiques au compteur.

Michael Jordan sous le maillot des Chicago Bulls face à Portland en 1991. NBAE via Getty Images/Brian Drake
Michael Jordan sous le maillot des Chicago Bulls face à Portland en 1991. NBAE via Getty Images/Brian Drake

    Quelques jours après le record de LeBron James, la NBA et le monde du basket-ball célèbrent les 60 ans de Michael Jordan, l’éternelle star des Chicago Bulls. Michael Jordan est un monument du monde du sport, en général, et pas seulement dans l’univers des parquets et des paniers.

    Résumer la carrière de « Air Jordan » en 10 points est de l’ordre du casse-tête tant la légende de ce dernier est une route pavée de records, de paniers irréels, de titres et d’événements tragiques. Ce classement est donc éminemment subjectif.

    1. « La naissance de Michael Jordan ». Né le 17 février 1963 à Brooklyn, Michael Jordan apparaît véritablement à la face du monde du basket en 1982, pour sa première saison universitaire. Dès le début de sa carrière sportive, il offre le titre NCAA à l’Université de North Carolina d’un tir à 16 secondes de la fin du match. « C’était la naissance de Michael Jordan », explique-t-il en avril 2016 à la chaîne américaine ESPN. La victoire face à Georgetown est la première étape d’une carrière épique.

    2. Drafté par les Bulls. « C’est de la graine de star » : les commentateurs de l’époque ne se trompaient pas au moment du choix en 3e position de la Draft 1984. Encore aujourd’hui, le choix des Portland Trail Blazers de ne pas sélectionner Michael Jordan en deuxième position derrière Hakeem Olajuwon, le premier choix des Rockets de Houston, fait partie des plus grands ratés de l’Histoire du sport nord-américain. Sam Bowie, celui qui fut choisi, verra sa carrière brisée par les blessures à répétition. Mais il aura ainsi permis la formidable histoire d’amour entre « his airness » et les Bulls de Chicago.

    3. Au-dessus des Jeux. Michael Jordan n’est pas encore en NBA mais continue de se faire une réputation. Il obtient durant l’été 1984 une médaille d’or olympique avec ses copains de classe universitaire : Patrick Ewing et Chris Mullin. Les observateurs sont unanimes le futur point guard des Bulls est au-dessus du lot.

    4. « Air Jordan ». Aujourd’hui, Nike gagne trois millions de dollars toutes les cinq heures grâce à Michael Jordan. Le géant de l’équipement sportif a pris d’énormes risques en faisant signer un contrat d’exclusivité à celui qui allait devenir son icône en 1984. Mais aujourd’hui, il ne fait aucun doute que la marque a fait l’affaire du siècle. Le géant des vêtements de sport lui a versé au cours de sa carrière environ 1,3 milliard de dollars, selon les estimations de Forbes, depuis qu’il a signé son premier contrat avec Michael Jordan et cela a contribué à faire de lui une icône culturelle.

    5. « Dieu déguisé en Michael Jordan ». Le 20 avril 1986, Michael Jordan, qui évolue depuis deux ans en NBA, et a obtenu le titre de meilleur débutant dès sa première année, fixe déjà l’étendue de son talent. Lors du deuxième match de play-off contre les Celtics de Boston de Larry Bird, il inscrit 63 points, 5 rebonds, 6 passes, 3 interceptions et 2 contres et bat ainsi le record de points inscrits dans un match à élimination direct d’Elgin Baylor. 37 ans plus tard, le record tient toujours. Larry Bird aura ce mot devenu légendaire : « C’était Dieu déguisé en Michael Jordan ».

    6. Premier titre avec les Bulls en 1991. La consécration arrive enfin pour sa majesté Michael et pas contre n’importe qui ! Celui qui est le meilleur marqueur de la ligue depuis plusieurs années vient à bout de la légende Magic Johnson et ses « shiny » Lakers de Los Angeles. Il remporte son premier titre de « Champion du Monde » estampillé NBA. C’est le début d’une dynastie et d’une domination sans partage sur la ligue jusqu’en 1993, avec trois titres consécutifs.

    7. La Dream Team de 1992. Pour la première fois de son histoire la Team USA est composée de professionnels de la NBA pour disputer les Jeux olympiques traditionnellement réservés aux universitaires. Jordan y porte le n° 9 et y est accompagné par la fine fleur du basket NBA : Larry Bird, Magic Johnson ou encore Charles Barkley sont de la partie. La Dream Team est née et va favoriser le développement mondial de la ligue américaine.

    8. Mort de son père et retraite. Le 23 juillet 1993, Michael Jordan est au sommet de sa carrière lorsqu’il apprend que le corps sans vie de James Jordan, son père, a été retrouvé dans un marécage en Caroline du Sud (son corps sera formellement identifié dix jours plus tard). Ce drame va bousculer le quotidien de celui qui domine la NBA depuis trois ans. En octobre de la même année, il annonce sa retraite à la surprise générale. Il s’essaiera au base-ball quelques mois après, avant de revenir au basket. Le 18 mars 1995, Michael Jordan annonce son retour. Dès l’année suivante les Bulls retrouvent le chemin de la victoire et enchaînent de nouveau trois titres consécutifs.

    9. « Space Jam ». La notoriété de la star NBA est telle que Michael Jordan passe du petit au grand écran. Le voilà dans le costume d’une star de cinéma dans un film d’animation aux côtés de Bugs Bunny et de ses copains les toons. Le film est bien sûr rapidement devenu culte et a fini de faire de Michael Jordan une icône de la pop culture.

    10. The « Last Shot ». Michael Jordan sait soigner ses sorties. Il offre un nouveau triplé aux Bulls lors du match 6 des Finales NBA 1998. Comme dans un scénario hollywoodien, il s’assure du tir de la gagne à 6 secondes de la fin face aux Utah Jazz. C’est sur ce geste mythique, immortalisé par une photo légendaire, que « sa majesté Michael » termine sa carrière sportive avec les Bulls. Il refoulera les parquets pour quelques matchs quelques années plus tard, dans sa propre équipe, les Wizards de Washington dont il était devenu le propriétaire mais pour tous les amateurs de balle orange, c’est ce jour-là que le numéro 23 a vraiment fait ses adieux à son public.