Nicolas Sarkozy encense le Tour

Nicolas Sarkozy encense le Tour

    C'est hier, aux alentours de 16 heures, que Nicolas Sarkozy est arrivé sur la Grande Boucle, au moment où la tête de course abordait la montée du col de Romme, l'avant-dernière difficulté de la journée. Le président de la République a suivi les quarante ultimes kilomètres de l'étape, assis à l'arrière de la voiture de Christian Prudhomme, le directeur de l'épreuve.

    « Franchement, quand j'étais enfant, je ne pensais pas avoir un jour la chance de faire l'étape dans la voiture rouge ! » s'est-il enthousiasmé. « Est-ce qu'il y a beaucoup de spectacles où les gens peuvent venir en famille gratuitement, voir d'aussi près les sportifs, s'est-il ensuite interrogé au micro de France 2. Je ne vois pas pourquoi on devrait critiquer le Tour de France. Ã?a fait partie des bonheurs français. C'est une institution, souligne-t-il. En période de crise, quand il y a beaucoup de souffrance, un spectacle populaire, gratuit et disponible, ça compte aussi pour la cohésion nationale. » Au sujet du dopage, le chef de l'Etat a estimé que le cyclisme « a fait un effort monumental, notamment avec les passeports biologiques ». « Un moment, on avait appelé à boycotter le Tour. Qu'est-ce que ça aurait amené ? (â?¦) Le Tour est victime du dopage, pas coupable, observe-t-il. Les dirigeants essaient de faire tout leur possible pour que ce soit un Tour propre. Il faut les soutenir. Oui, je soutiens le Tour de France ! »

    Le président fait l'éloge d'Armstrong

    Décontracté, Nicolas Sarkozy, qui était déjà venu sur le Tour il y a deux ans, quelques semaines après son élection, a avoué son admiration pour Lance Armstrong. « Il a gagné sept Tours de France et il revient à 37 ans avec un esprit de jeune homme, estime le président. Je trouve que c'est une leçon de vie extraordinaire. Il revient à la fois pour faire une place, prendre du plaisir et défendre sa fondation et Dieu sait si on a besoin de lutter contre cette maladie qu'est le cancer. Cela donne espoir à tous les gens qui sont malades. »