Reims perd gros au tribunal
Ce matin le Stade de Reims est bon dernier de Ligue 2 et promis à une descente en National. La faute à une décision du tribunal administratif de Rennes rendue hier. Ce jugement a permis à Brest, le plaignant, de récupérer les trois points du match du 21 avril dernier (victoire 3-2 pour Reims). La Ligue avait demandé que cette rencontre de la 11 e journée soit rejouée après une plainte des Rémois pour l'ajout d'un joueur brestois sur la feuille de match au dernier moment. Cette première opposition s'était conclue sur un succès des Bretons (1-0). Déjà avant-hier, Reims avait pris un sérieux coup sur la tête avec la suspension de quatre joueurs suite à la bagarre survenue à l'issue de l'opposition face à Nîmes du 17 avril.
« Ã?a fait désordre, déplore Luis Fernandez, l'entraîneur des Champenois. Au regard des textes on avait raison, mais ils (NDLR : les Brestois) se fondent sur une réclamation mal posée. Sur le terrain, on a gagné proprement, mais aujourd'hui le football se discute au tribunal. Ce qui est paradoxal, c'est que cette affaire soit jugée à Rennes. »
Reims a décidé de faire appel de ce jugement que le président du club, Jean-Pierre Caillot, qualifie de « parodie de justice ». Même si son équipe se retrouve à cinq points de Châteauroux, premier non relégable à deux journées de la fin du championnat, Fernandez ne s'avoue pas battu. « Ce n'est pas foutu, insiste le médiatique entraîneur. Il faut gagner nos deux derniers matchs (NDLR : à Strasbourg et face à Angers) et après ça se jouera en fonction des autres. » Une rétrogradation en National scellerait-elle l'avenir de Fernandez en Champagne ? « Je suis venu pour une mission : sauver le Stade de Reims, confie l'ancien international. On fera le point en fin de saison, pour l'instant ce n'est pas ma priorité. »
