Risque épidémie : les événements sportifs sont souvent mal assurés
Annulations, reports en cascades. Les compétitions sportives font logiquement partie des événements les plus touchés par la crise actuelle. Car le risque « épidémie », onéreux, est très rarement souscrit par les organisateurs.
Les Championnats d'Europe d'athlétisme semblaient résister à la vague des annulations. Initialement organisés à la fin de l'été, du 25 au 30 août 2020, ils apparaissaient même comme l'un des premiers événements internationaux que la France et le sport auraient pu connaître une fois le retour à une vie normale. Mais voilà la Fédération française d'athlétisme (FFA) a finalement préféré ne pas prendre le moindre risque. Comme de nombreux organisateurs, la FFA doit réfléchir au moyen de combler l'énorme manque à gagner de cette annulation.
Il y a un an, les organisateurs de la prochaine Coupe du monde de rugby ont eu une excellente prémonition au moment de signer leur contrat d'assurance, avec un paragraphe sur une éventuelle pandémie. Mais pour de nombreuses compétitions sportives, à l'envergure plus « modeste », l'assurance annulation ne reste qu'une option.