« Tant qu'il reste 1 % de chancesâ?¦ » Marseille

Une heure et quart après la défaite, aucun joueur marseillais n'était venu s'exprimer après ce terrible revers.

Seul Gerets, complètement abattu, a fait face à ses obligations.

Comment analysez-vous cette gifle ?

Eric Gerets. Jusqu'au penalty pour Lyon, on était supérieurs dans le jeu et les occasions. Mais leur penalty nous a fait réfléchir, douter. Trop. Mes joueurs ont pris un coup au moral. C'est pourquoi je suis content de leur réaction et d'avoir réduit le score. Ce match aurait pu avoir un autre résultat. Les joueurs ont tout donné. Je ne peux pas leur reprocher grand-chose.

Peut-être. Dans un match pareil, il faut avoir un peu de chance face à une équipe regroupée qui nous a pressés très haut. Le tournant, c'est plutôt le penalty. On a pris un tel coup au moralâ?¦ Quant au penalty non sifflé pour nous (NDLR : faute de Réveillère sur Niang), je n'en sais rien. Je n'ai pas vu d'où j'étais.

Le titre de champion, c'est fini ?

On n'a plus notre destin entre les mains. Un point nous aurait permis d'avoir plus d'espoirs. Tant qu'il existe une possibilité mathématique d'être champions de France, on la jouera à fond. Même s'il reste 1 % de chances, j'y croirai. Bordeaux a eu deux matchs compliqués et les a gagnés. Le troisième sera peut-être compliqué et ils ne le gagneront pas.

Si vous n'êtes pas champions, vous le devrez principalement à vos résultats à domicile. D'accord ?

Ce n'est pas une nouveauté. On l'a répété toute la saison.