Balzinc ronge son frein

Balzinc ronge son frein

    Suite et fin de notre galerie de portraits des graines de stars val-d'oisiennes avec la handballeuse cergypontaine Amandine Balzinc.

    La blessure fait partie des impondérables dans la carrière d'un sportif de haut niveau. Sur ce point, la gardienne de but de Cergy-Pontoise (D 2) Amandine Balzinc subit un apprentissage en accéléré. Touchée à l'ischio-jambier gauche, la portière de l'équipe de France jeunes est écartée des terrains depuis le mois de juin.

    Un coup dur pour l'adolescente (16 ans) d'origine guadeloupéenne, formée à Goussainville et qui commençait à s'épanouir à Cergy, où elle est arrivée l'an passé en provenance d'Eaubonne. Aperçue en Coupe de France contre Issy (alors en D 1) l'an dernier, la pensionnaire du pôle espoir régional de Chatenay-Malabry a pris une part active dans la montée de la réserve préfectorale en N 3.

    « C'est une joueuse extrêmement volontaire et très exigeante avec elle-même, qui a suivi une progression linéaire avant sa blessure, glisse Roch Bedos, l'entraîneur cergypontain. Elle ne supporte pas l'échec. »

    La lycéenne, en 1re sciences et technologie de la santé et du social, qui souhaite devenir éducatrice spécialisée, est pour l'heure obligée de partager son temps entre musculation et séances de kiné. L'ancienne basketteuse (1,78 m) prend son mal en patience. « J'espère avoir ma chance en équipe première, souffle-t-elle. Je n'attends que ça. » Qu'elle se rassure : Roch Bedos entend bien « intégrer au groupe D 2 » cette musicienne avertie, qui manie violon et guitare avec autant de talent que les ballons. « Nous comptons sur elle dans l'avenir », glisse le technicien.